Par S.E.
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience le 28 septembre 2016, simultanément leurs Excellences Adrien HOUNGBEDJI, président de l’Assemblée nationale du Bénin et David HABIB, 5e vice-président du Parlement français. L’entretien a porté sur la relance du processus de ratification du Parlement panafricain ainsi que la coopération entre les différentes Assemblées nationales.
« Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE nous a fait l’honneur de nous recevoir ce matin à l’initiative de notre collègue et frère le président Salifou DIALLO. L’entretien nous a permis d’écouter avec respect et considération le Président du Faso sur les grandes préoccupations, les grands axes de ce qui est entrepris ici pour consolider la démocratie. Comme vous le savez, le Président KABORE a été lui-même pendant longtemps président de l’Assemblée nationale ; il est donc normal, lorsque nous venions ici que nous puissions lui parler des préoccupations des Assemblées nationales, en particulier de l’Assemblée nationale du Bénin, convaincus que ces préoccupations tomberont dans des oreilles compétentes, expertes et averties parce que lui-même a été président d’Assemblée nationale », a dit Monsieur HOUNGBEDJI.
Selon le président de l’Assemblée nationale béninoise, parmi les sujets de préoccupations, il y a le dossier du Parlement panafricain : « Ce dossier a fait l’objet d’un protocole d’accord signé par les chefs d’Etat. Il faut que 28 Etats soient signataires de ce protocole et que les ratifications interviennent. Jusqu’à ce jour, le processus est un peu en panne, le nombre de 28 n’est pas atteint. Nous sommes venus solliciter l’action du Président du Faso sur la pertinence de faire évoluer la procédure de ratification ».
D’où cette démarche auprès de lui afin qu’à la prochaine réunion des chefs d’Etat, le dossier puisse être activé.
La lutte contre le terrorisme a aussi été au centre des entretiens entre Monsieur HOUNGBEDJI et le Président du Faso : « Nous avons également parlé des préoccupations de l’Assemblée nationale du Bénin qui, dans sa volonté d’instaurer une coopération interparlementaire plus approfondie et plus efficace avec le Parlement du Burkina Faso, a voulu explorer certains dossiers qui permettent justement à cette coopération d’être efficiente et nous avons donc évoqué le problème de l’arsenal juridique qu’il faut mettre en place dans nos Parlements pour la lutte contre le terrorisme ».
La qualité des relations entre les Parlements français et burkinabè saluée
« J’ai été chargé par le président BARTOLONE, président de l’Assemblée nationale française, de répondre à l’aimable invitation du président DIALLO qui avait exprimé le souhait que la France puisse assister à l’ouverture de la session parlementaire », a expliqué Monsieur HABIB à sa sortie d’audience.
« Cette présence qui fait écho à celle de François LONCLE, l’année dernière, président du groupe d’amitié France-Burkina Faso, a-t-il ajouté, témoigne à la fois de l’excellence des rapports que nous avons avec votre pays le Burkina Faso, de l’excellence de la collaboration entre les deux Parlements et en même temps de la qualité des relations personnelles que le président DIALLO et le président BARTOLONE ont su nouer avec le temps ».
Monsieur HABIB a aussi insisté sur la lutte contre le terrorisme : « Monsieur le président de l’Assemblée nationale du Bénin vient de vous rappeler la nécessité d’engager un processus de coopération interparlementaire. Nous avons évoqué la question de la législation face au terrorisme, en tout cas la coordination des législations pour permettre d’avoir des réponses qui soient adaptées à ce défi du moment, et puis l’ensemble des coopérations naturelles qui existent entre des pays amis ».
Il a clos son propos en saluant l’excellence de la coopération entre le Burkina Faso et la France.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso