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Facilitation du commerce et du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos: Cotonou accueille la dissémination du 6e rapport de mise en œuvre
Publié le samedi 1 octobre 2016  |  La Nation




Les 29 et 30 septembre, se tient à Cotonou un séminaire régional de dissémination du rapport de l’an 6 du Projet de Facilitation du commerce et du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL). Y prennent part les acteurs des pays concernés que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria et autres partenaires impliqués dans sa mise en œuvre. C’est Hervé Hêhomè, ministre des Infrastructures et des Transports, qui a ouvert les travaux.

Après Lomé en 2015 pour la dissémination du 5e rapport, Cotonou accueille cette année celle de l’an 6 de la mise en œuvre du Projet de Facilitation du commerce et du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL) pour faire le bilan.

Dans son mot de bienvenue, Idrissa Koné, secrétaire exécutif de l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (Ocal), a rappelé que le Projet de Facilitation du commerce et du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL) a une durée de six ans. Son objectif est la réduction des barrières au transport et au commerce dans les ports, sur les routes et aux frontières le long du corridor. Démarré en 2010 dans la plupart des pays concernés, il est arrivé à terme. Quant à la Côte d’Ivoire, elle l’a accueilli en 2012. Le présent atelier a pour objectif de faire le bilan du niveau d’atteinte des indicateurs, de réfléchir sur les contraintes et envisager les mesures à prendre pour la pérennisation des acquis du projet. L’Ocal, a-t-il poursuivi, a été mandatée pour assurer le suivi des neuf indicateurs de performance du projet.
Selon le secrétaire exécutif, des progrès ont été enregistrés. Ainsi, le premier indicateur qu’est le guichet unique est opérationnel dans quatre pays et en cours au Nigeria, s’est-il réjoui. Pour le deuxième indicateur concernant le temps de séjour des marchandises et des conteneurs dans les ports, il a fait savoir que l’objectif est atteint pour le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo alors qu’il est «en baisse constante au Ghana et au Nigeria». Le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire ont atteint le troisième indicateur relatif à la réduction du nombre de barrages aux 100 km et s’améliore au Bénin et au Nigeria. Quant au temps de traversée des frontières des camions chargés de marchandises, l’objectif est atteint à Noé, Aflao, à Codjoviakopé, à Sanvicodji, à Kraké et à Sèmé, alors qu’il est en baisse à Elubo et à Illacondji. Pour le cinquième indicateur qu’est l’état de la route, Idrissa Koné a signalé que le réseau routier Abidjan-Lagos est en bon état. «Aujourd’hui, on peut circuler sans trop d’entraves en matière de qualité de la route», a-t-il synthétisé. Sur les quatre indicateurs restants, à savoir le nombre de kilomètres de routes réhabilitées, le nombre de camionneurs familiarisés aux moyens de prévention contre le Vih/Sida, le nombre de camionneurs ayant eu des rapports protégés et le nombre de bénéficiaires directs, les résultats obtenus ne sont pas moins encourageants.

D’importantes réalisations

Au nom de la représentante de la Banque mondiale au Bénin, Sylvain Adoko Migan a souligné l’importance économique du Corridor. A l’en croire, ce projet contribue à assurer la libre circulation des personnes et des biens, le long du Corridor Abidjan-Lagos à travers la réduction des barrières physiques et non physiques. Notamment, il mettra l’accent sur l’accroissement de la compétitivité des ports et des produits tout en réduisant l’impact du Vih/Sida sur les communautés de commerce et de transport.
Dans son mot de lancement des travaux, le ministre Hervé Hêhomè a reconnu que les barrières physiques et non physiques constituent de véritables obstacles à la libre circulation des services et des biens en Afrique de l’Ouest. Elles nuisent au commerce intra et inter-régional, a-t-il insisté ajoutant qu’elles entraînent le renchérissement des coûts des transports sur les corridors. Parmi eux, le Corridor Abidjan-Lagos a été identifié comme étant prioritaire en matière de développement économique et social de la sous-région. Ce corridor draine, selon lui, plus de 65% des activités économiques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Après avoir rappelé les objectifs de la mise en place du projet, il a passé en revue quelques réalisations au Bénin dont la réhabilitation de la route Godomey-Pahou en deux fois deux v+oies sur une distance de 16,5km, l’assainissement des marchés de Cococodji et de Pahou, la construction du marché de Cocotomey. Le port de Cotonou a enregistré la mise en place d’un guichet unique du commerce extérieur pour faciliter et accélérer l’enlèvement des marchandises, avec un système intégré de gestion pour les modules de facturation, de la gestion des escales et des marchandises. Il a aussi noté la mise place des équipements de pèse-essieux et de ponts bascules pour l’application du Règlement 14 de l’UEMOA, etc.


Alain ALLABI
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