Par : Jérôme DÉGUÉNON
Ça court dans tous les sens actuellement au carrefour Vèdoko. Qui pour sauver sa tête, et d’autres pour sauver quelques ustensiles. Eux, ce sont les occupants ayant installés des baraques dans mes alentours du CEG Vèdoko. Ils sont en train d’être délogés en ce moment par des pèles mécaniques.
A l’origine de ce déguerpissement musclé, l’ultimatum du préfet du département du Littoral Modeste Toboula, qui ne veut plus voir des « occupants illégaux » exercés leurs business dans les encablures des écoles et collèges publiques dans Cotonou. En effet, le dernier délai accordé à ces occupants pour vider les lieux est fixé pour ce samedi 1er Octobre 2016.
Mais malgré cette sommation, nombreux sont ces tenanciers de baraques dans les alentours des écoles et collèges publiques dans Cotonou qui n’ont pas cru devoir optempérer. Alors le préfet Toboula a ordonné le déguerpissement de leur appatam. Ce qui justifie la présence et la fureur avec laquelle la pêle mécanique rase certaines baraques qui sont toujours sur place. Dès lors, c’est le sauve qui peut dans le rang des occupants de ces baraques. Impuissantes face à la pêle mécanique qui ne leur donne aucune chance, ces « victimes » ne font que proférer des malédictions à l’endroit du préfet Toboula Modeste. La tension est vive sur le terrain.