Rentrée scolaire et morosité économique - Plaintes et inquiétudes des parents d’élèves

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Publié le mardi 4 octobre 2016 | 24 heures au Bénin

C’est déjà la rentrée scolaire au Bénin conformément aux calendriers établis par le gouvernement. Comme on peut le constater ici et là, les parents d’élèves se battent la mort dans l’âme pour outiller leurs enfants.
Les stands de vente de fournitures scolaires sont déserts. Malgré l’effectivité de la rentrée ce jour, les stands de fournitures scolaires sont encore remplis d’articles. Les vendeurs attendent désespérément leurs premiers clients. L’affluence espérée au niveau de ces stands n’est pas encore une réalité. Les parents d’élèves se font encore prier pour acheter les fournitures scolaires à leurs enfants. Partout dans les marchés, plaintes jérémiades se lisent chez les gérants de stands de fournitures scolaires. « C’est une rentrée scolaire spéciale qu’on observe… l’on se demande même si elle tiendra à bonne date, car les stocks de fournitures sont encore intacts » a déclaré dame Justine, gérante de boutique à Godomey. Les parents ont-ils peur de s’approcher des fournitures ? Comment peut-on expliquer la réticence des parents de s’approcher des stands. On ne doit pas chercher loin la réponse. Il se fait que depuis quelques mois, le Béninois vit difficilement son quotidien. Le nouveau régime dans ses réformes, assainit les poches financières ce qui crée de réelles difficultés aux Béninois. C’est dans cet environnement que la rentrée scolaire pointe son nez avec son lot de dépenses. « Les temps sont vachement durs pour moi qui ai cinq enfants à ma charge » a déclaré Joachim Agbessi, déclarant en douane rencontré devant un stand à Fifadji. Outre le prix des articles qui a connu une légère augmentation, il faut ajouter l’échec massif des apprenants l’année antérieure. Les fournitures et autres frais de formation sont restés intacts ou même décuplés pour certains parents d’élèves. Cet état de chose, contribue à juste titre à la rentrée difficile que connaissent les parents d’élèves.

A.V/Le Grand Matin