Au Bénin, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a publié son troisième rapport de l’année sur les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement et des institutions de la République. La loi de 2011 contre la corruption exige une déclaration à l’entrée et à la sortie de fonction. Douze ministres l’ont déjà respectée, mais pas le président Patrice Talon. Or, la transparence de la vie publique devient un critère pour de nombreux bailleurs.
Au 31 août 2016, soit presque cinq mois après leur installation au pouvoir, douze ministres sur vingt-et-un avaient déclaré leur patrimoine. C’est mieux qu’en mai, au dernier point de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), où ils n’étaient que quatre.
Au 31 août, le président Patrice Talon ne s’était pas conformé à cette disposition légale.
Il est vrai qu’au Bénin, c’est nouveau. La loi contre la corruption date de 2011. L’ANLC a été installée en 2013 et ce n’est qu’à partir de cette date que les ministres, parlementaires et hauts fonctionnaires ont commencé à déclarer leur patrimoine.
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