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Rentrée universitaire 2016-2017 : Le sort réservé aux étudiants de la Flash (Le compteur est-il remis à zéro ?)
Publié le jeudi 6 octobre 2016  |  La Presse du Jour
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© Autre presse par DR
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Encore la rentrée académique s’annonce avec les réformes opérées dans l’enseignement supérieur. Mouvements de grèves généralisés, l’année passée, entrainant sans coup férir l’invalidation de l’année uniquement à la Faculté des lettres, art et sciences humaines (Flash). Une situation qui a interpellé étudiants, autorités à divers niveaux et même les parents d’étudiants. Mais pour cette nouvelle année académique, quelles mesures spécifiques sont prises pour corriger le tir à la Flash.

La majorité des étudiants de la Flash ont eu le grincement de dents suite à la décision du Rectorat qui stipule l’invalidation de l’année universitaire à la Flash. Ils ont vu leurs peines et efforts consentis vaille que vaille, réduits au néant par les faits de grèves déclenchées par les responsables des institutions estudiantines comme l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb et Union des étudiants du Bénin (Uneb), pour revendiquer telle ou telle chose. Jusque-là, les points capitaux de ces revendications ne sont pas satisfaits. Ce qui ne rassure pas d’une année académique apaisée surtout que d’autres réformes, en occurrence le retour des frais d’inscription à la hausse, sont annoncées dans l’enseignement supérieur et déjà, ne sont appréciées par les responsables des étudiants. En outre, pour rappel, les cours du premier semestre pratiquement achevés, les étudiants en situation de reprise ont payé les droits d’inscription (15.000fcfa), certains professeurs ont fait des exposés avec leurs étudiants et considèrent la note… Sans oublier que la bourse des étudiants qui est aussi en difficultés.

Ce que devraient éviter les autorités
Bien le dira celui qui a étudié dans les conditions précaires à l’Université d’Abomey-Calavi. Sinon le moins qu’on puisse dire, les conditions d’études à l’Uac relèvent du parcours de combattant si la surface financière des parents de l’étudiant ne répond pas aux exigences. Pour le mieux, il serait souhaitable que les autorités rachètent les étudiants de la Flash, dont la plupart ne sont pas impliqués dans les mouvements de grève, tout en conservant leur inscription de l’année invalidée (2015-2016) et le premier semestre déjà achevé avec les compositions faites par certains professeurs. On pourrait toutefois garder les allocations de ceux qui étaient boursiers pour leur permettre de bien faire cette année académique qui se pointe déjà à l’horizon. Les autorités universitaires devraient prendre en compte ce plaidoyer pour inciter les étudiants qui menacent déjà d’abandonner les études à cause de l’année blanche à la Flash dont ils ont été les seules victimes.
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