Malgré tout ce qui se dit dans les médias, malgré les correspondances envoyées dans tous les établissements pour avertir ceux qui s’entêtent dans le mal, la plupart des établissements publics des départements de l’ouémé plateau escroquent les parents d’élèves comme pour montrer à l’opinion publique et internationale que la rupture est l’association de tous les maux.
Le chef de l’État, Son Excellence, le président Patrice TALON doit discipliner les chefs d’établissements qui refusent d’accompagner les idéaux de la rupture. Les directeurs des collèges d’enseignement général et des lycées qui devraient normalement l’accompagner dans son initiative viennent de démontrer qu’ils ne sont pas dans la même logique que lui. Ils ont d’ailleurs donné leur position par rapport à ce fléau qui plombe le développement du Bénin. Contrairement à ce que le ministre des enseignements secondaire, de la formation technique et professionnelle Lucien Kokou aurait souhaité, ces chefs d’établissements à travers un réseau bien organisé mis en place dans beaucoup de nos collèges et lycées escroquent les parents d’élèves qui criaient déjà de la morosité économique. Ils (ces chefs d’établissements) réclament 5000f par endroit et 15000f à d’autres endroits pour frais d’études des dossiers.
Les culotés vont jusqu’à réclamer 30000f pour contribution scolaire aux garçons du second cycle et 15000f pour les filles alors que la contribution est à 14000f et n’a jamais changé selon les propos du Directeur de cabinet Charles M. CODJIA dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction. Et ces responsables d’établissements ne sont pas à leur premier forfait, c’est une mauvaise habitude qu’ils développent à chaque rentrée des classes. Le mal est profond. La corruption, ce fléau présent dans le milieu scolaire depuis des années prend aujourd’hui des dimensions inquiétantes. Dans le Bénin de la rupture, elle semble changée de méthode si bien qu’on se demande si ce mal peut finir un jour. De toute évidence, l’espoir par la volonté du numéro 1 de la rupture de réduire ce mal qui s’estompe. Que vont faire maintenant Lucien Kokou et le chef de l’État ? Laisser ces chefs d’établissements continuer dans l’impunité ? La balle est dans votre camp.
Jonas Magnidet (Ouémé/Plateau)