Le Directeur général des infrastructures routières (Dgir) Jacques Ayadji est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’assainissement de l’axe routier Bohicon-Dassa. Au cours de la visite, il a exhorté les entreprises à plus de célérité.
Suite aux grognes persistantes des usagers de l’axe routier Bohicon-Dassa, le Directeur général des Infrastructures s’est rendu sur le chantier. Accompagné du maire de la Commune Luc Atrokpo, il a haussé le ton.
« Dans 10 jours, le trafic de l’axe routier Bohicon-Dassa-Zoumè doit être libéré », a-t-il demandé aux entreprises ayant en charge la réalisation des collecteurs de crête d’eau entrant dans le cadre de l’assainissement de la ville de Bohicon. Au plus tard le 15 octobre prochain le pont devrait être achevé et livré à la circulation. Pour Jacques Ayadji, les entreprises qui s’occupent des travaux violent les principes de l’autorisation que le ministère des infrastructures et des transports leur a délivrée. En cas de non respect de cette date butoir, prévient le Dgir, « votre demande de la dépose et de la pose des rails ne sera pas examinée », a-t-il déclaré. Prenant acte de cette décision, les responsables des entreprises concernées ont promis faire diligence pour être en règle. Ils ont reconnu que le piétinement des travaux crée non seulement des désagréments aux usagers mais également de manque à gagner aussi bien à l’économie nationale qu’aux opérateurs économiques. Selon les explications du superviseur des travaux, Séraphin Assogba, le retard dans l’exécution des travaux est dû en partie à la pluie. « Comme il y a un peu d’accalmie, nous allons accélérer les travaux. On a déjà réalisé 13 mètres de dalot sur 17 mètres. Pour le reste, le piédroit est déjà construit et il ne reste que la finition pour que la circulation reprenne sur la voie. » a-t-il déclaré. A la faveur de cette visite, Jacques Ayadji et sa suite ont fait des escales au niveau de Massi, dans la Commune de Zogbodomey pour constater l’évolution des travaux de réparation en cours sur le tronçon Akassato-Bohicon. D’après les explications du Dgir, étant donné que le délai de garantie expire en décembre prochain, ces entreprises, ayant constaté par elles même, des dégradations précoces de la voie ont dû reprendre les travaux par endroits pour corriger les malfaçons avant la réception provisoire qui ne prendra pas en compte les parties reprises avant un an. A ce niveau, Jacques Ayadji leur a demandé d’exécuter les travaux en demi-chaussée de manière à laisser le trafic sur la moitié de la chaussée pour éviter la déviation parallèle aux usagers.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)