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Financement d’un programme d’urgence de transition Eau: La coopération entre le Bénin et le royaume des Pays-Bas prend un nouveau départ
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  La Nation
Eau
© Autre presse par DR
Eau potable




La coopération bilatérale entre le Bénin et le royaume des Pays-Bas part sur de nouvelles bases avec un important financement déployé par la partie néerlandaise pour assurer à nouveau l’eau potable aux populations béninoises dans le besoin. Le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre s’y est penché.

Le processus de formulation d’un nouveau programme entre le Bénin et le royaume des Pays-Bas a démarré. Mais en attendant l’aboutissement de ce processus, et dans le souci de pallier aux besoins urgents d’approvisionnement en eau potable des populations, l’ambassade du royaume des Pays-Bas au Bénin a mis en place un programme transitoire d’urgence dénommé « Fonds de transition Eau » d’un coût global de six milliards deux cent millions. Ce programme permettra de desservir 87500 Béninois dans 21 communes grâce à la réalisation de 550 points d’eau potable en milieux urbain, périurbain et rural. La gestion de ces fonds est confiée à la Caisse autonome d’amortissement. Ces détails ont été révélés par le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République au cours de son traditionnel point de presse d’après le Conseil des ministres. Visiblement satisfait de ce bol d’air que prend la coopération entre les deux pays, dernièrement mise à mal par l’affaire dite « PPEA II », le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki dira avec satisfaction que « la coopération bilatérale entre le Bénin et le royaume des Pays-Bas prend un nouveau départ dans le secteur de l’eau et de l’assainissement ».

Quid alors de la suite à donner à ladite affaire ? « Nous n’avons pas délibéré sur le passé. Nous avons pris en compte ce qui s’est passé pour renouer le dialogue avec l’ambassade des Pays-Bas. Le règlement de ce qui s’est passé se fera en temps utile. Il faut rassurer nos partenaires, trouver de nouvelles modalités d’interventions pour que n’arrive plus jamais ce qui s’est passé, donc une nouvelle gouvernance dans le secteur de l’eau », s’est-il défendu sur la question. Et d’expliquer que plusieurs séances ont eu lieu à cet effet. De même, poursuit-il « un groupe de travail fait actuellement des propositions sur les nouvelles modalités de prise en charge du secteur de l’eau pour que plus jamais n’arrive ce qui s’est passé. On s’achemine vraisemblablement vers la mise en place d’une agence chargée de gérer les investissements dans le secteur de l’eau ». En clair, « une nouvelle gouvernance » dans le secteur, se satisfait-il, laissant entendre que « le passé il y a des gens qui le gèrent et le futur du Bénin il y a des gens qui s’en occupent ».

Adoption d’un AOF pour le contrôle financier

Au cours de sa session du mercredi 12 octobre, le Conseil des ministres a aussi adopté le projet de décret portant attribution, organisation et fonctionnement (AOF) du Contrôle financier en République du Bénin. Ainsi, les attributions du contrôle financier ont été mises en cohérence avec celles du décret du 20 juillet 2016 portant AOF du ministère de l’Economie et des Finances particulièrement en ce qui concerne l’élaboration du répertoire des prix de référence à l’usage de l’administration publique et les conditions de nomination du contrôleur financier, de son adjoint et des délégués du Contrôle financier dans les ministères et institutions.
Le Conseil a par ailleurs pris connaissance du rapport d’étape de l’exécution du Programme de restructuration et de mise à niveau pour la période de février 2016 à juin 2016. Il s’agit, a expliqué le ministre d’Etat, d’un programme financé par l’UEMOA qui concourt à l’amélioration de l’efficacité de l’entreprise industrielle et des structures d’appui et aussi à l’amélioration de la compétitivité des entreprises et à la relance de l’économie béninoise, une déclinaison de la politique industrielle commune. « Le Conseil a approuvé les actions clés devant permettre de pérenniser les ressources du programme, d’accélérer les procédures de mise à disposition des fonds de restructuration à disposition des entreprises éligibles ».
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