Plusieurs localités de la commune de Grand-Popo sont envahies par les eaux. La montée des eaux du fleuve Mono cause de nombreux dégâts depuis quelques jours. Le déplacement d’un village à un autre se fait dorénavant en pirogue. Ainsi, les infrastructures sociocommunautaires, notamment les centres de santé et les écoles sont inondées. Les cultures vivrières aussi ne résistent pas à la furie des eaux. De nombreuses familles ont dû abandonner leurs logis. Et les risques de maladies hydriques et d’infections ne sont pas loin. Des ménages sont contraints de déféquer dans l’eau. Le maire de la Commune et tout le conseil communal sont descendus sur les lieux le 28 septembre dernier. « Cette visite a pour but de compatir aux douleurs des populations sinistrées, de constater les dégâts, d’évaluer l’ampleur du sinistre afin de prendre les décisions idoines », a précisé le maire Anani Hlondji.
Dans les villages de Konho, Hanou et Kotokoli à la frontière bénino-togolaise, le constat est le même. Les arrondissements de Djanglamey et de Sazue ne sont pas épargnés. L’autorité communale appelle à une aide d’urgence pour faire face à la situation. Des vivres, des médicaments, des moustiquaires sont surtout attendus. Elle espère surtout la promptitude du Gouvernement, pour venir au secours des populations sinistrées de sa commune.
Isac A. YAÏ