On croirait avoir bien décollé. Ce n'était que ruse! La rupture n'a pas eu besoin de tsunami avant d'exposer son puant derrière. Elle est entrée en scène comme un enfant de coeur, l'agneau déguisé n'a pas pu cacher longtemps ses traits de prédateur attitré. On a un instant cru à une restauration des valeurs et à une conscience politique. Erreur, ce n'est qu'un mirage en prélude au déluge. La surprise est là. Le temps a fait son oeuvre et voilà le porcin qui trouvait longue la gueule de la true devra en avoir également et pire. Meilleurs joueurs, vous voilà sur la pelouse et pour une première touche, vous peinez à convaincre. N'est ce pas vous qui trouviez amer un comprimé de paracétamol alors que vous prescrivez vous même de la quinine. La loi du marché ici est bien intéressant. On a combattu le mouton sous prétexte qu'il est cher mais en même temps, vous faites une politique de bélier. Et bien, la duperie est la première règle de gouvernance chez nous. Remuez les méninges et l'une des tous premiers actes de la rupture s'invite sans tapage dans le rétroviseur: réduction du budget 2016 en cours de 9%. Il faudra désormais compresser les dépenses de l'État. Des manchots ont même applaudit la goute d'eau qui trahissait la sécheresse. Et oui, c'était un geste d'une singularité hypnotique. On croyait avoir trouvé le bout du tunnel. Tel le fameux appât aux poissons, la nasse est prête à fermer car Orphée a atteint sa cible.
2010 milliards, c'est la prévision budgétaire que propose la rupture. On a vraiment rompu avec l'habitude des 1500 milliard qui n'étaient d'ailleurs consommés qu'en partie. Sobrement, le budget de notre pays du moins pour cette année connaîtra selon les aspirations du nouveau départ, une véritable rupture. C'est une innovation que l'on se doit de saluer en toute sobriété. Malheureusement, du chemin reste car, si rien Que pour 1.500 milliards l'autre est bien des fois descendu à la pharmacie constitutionnelle pour s'auto prescrire des ordonnances, qu'en sera t-il de nos deux milles milliards . Pourvu donc que le vent de la sobriété, sobrement prennent possession des honorables pour qu'en toutes honorabilité, l'ignominieux complot soit dissipé au profit d'une conscience citoyenne plus aiguë. Une veritble veille s'impose car, l'improvisation, le maraboutage et l'incantation financière sont encore loin d'être, exhorcisés.
La statistique des recettes douanières a chuté, l'unique mine d'or dont on se targue, pays côtier, est désormais non grata car le capitalisme s'y porte bien et même très bien. Le Togo, le Niger, le Nigéria gros contributeurs et autres ont changé de direction au vent. On croyait qu'il n'y avait que notre port pour desservir. Erreur oui!!! L'informel conquérant de jour en jour du terrain, enfonce le clou avec la ruse des uns et des autres à échapper au devoir citoyen des impôts. Quand en toute sobriété, les plus grands clients de l'État se confondent à l'Etat. Quand tout en annonçant de rompre d'avec les affaires, on y prend de nouveau départ, toutes les conditions s'avèrent sans ambages réunir pour améliorer les recettes du pays principal mobilisateur de son budget fiscal.
Heureux déjà vous qui ne mangez pas à votre faim, le budget de votre pays s'est accru. Bienheureux vous qui croyez aux promesses électorales, elles se réaliseront après vous. Réjouissez vous Béninois, la sobriété visite votre budget 2017. Heureux vous tous, hommes, femmes et enfants du Bénin, les chefs d'État capitalistes auront abusé de votre ignorance. Enfin estimez vous, tous heureux car la sobriété n'a rien à envier à de la démagogie chez vous. Hélas, le mouton est cher mais, vous nous réclamez un boeuf. !!!
O. W. Authentique TV