Les campus universitaires constituent de haut lieu de savoir nécessitant quiétude, paix et cohabitation pacifique pour l’éclosion de la pensée. C’est le point de vue de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND). Au cours d’une déclaration faite par sa coordination départementale Ouémé-Plateau, jeudi 13 octobre, l’alliance dit soutenir fermement la position du gouvernement.
« Une décision salutaire ». C’est la position de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) relativement à la décision prise par le gouvernement de mettre en veilleuse les activités des associations et organisations estudiantines, le temps qu’un décret en définisse à nouveau les modalités d’existence et d’exercice. Si cette option est diversement appréciée au sein de l’opinion publique, la coordination départementale Ouémé-Plateau de l’And y voit plutôt un lieu pour la formation et d’enseignement où la sécurité doit régner. «L’université doit être un lieu saint. Aucun article de la Constitution ne demande aux étudiants de faire des scandales ou de vandaliser le campus», s’offusque Justin Agbodjèté. A sa suite, le porte-parole de séance, Virgile Dossou Koko plaidera pour que les campus ne soient pas érigés en champ de bataille ou des lieux d’affrontement. En cela, il salue cette décision du gouvernement qui, rappelle-t-il, a le soutien de l’ADN, parce qu’ayant le mérite de faire ramener la paix à l’université. Le souci de sa coordination, précise-t-il, c’est que les campus soient des lieux qui « forment des citoyens portant des valeurs sociales dans un environnement de sécurité et de paix ». Les universités appartiennent à l’Etat. Les étudiants ne sont que des passagers, poursuit aussi Virgile Dossou Koko qui soutient qu’aucun gouvernement sérieux ne saurait tolérer les errements sur fond de vandalisme qui ont de plus en plus cours. D’où, son exhortation à l’endroit des étudiants afin qu’ils épousent cette nouvelle proposition du gouvernement.