« Nous nous refusons de croire que des cadres du Ministère usent de ce mode de communication pour jeter le discrédit sur des établissements comme l’ISMA dont l’accréditation internationale est depuis longtemps acquise ». Cette phrase est du Président fondateur de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma), Marcellin Zannou , dans une lettre ouverte qu’il a adressée à la ministre de l’enseignement supérieur, Marie-Odile Attanasso. En effet, son établissement n’a pas été cité dans la liste des établissements remplissant un minimum de conditions d’exercice comme ceux publiés sur les réseaux sociaux. Suite donc à cette attitude qui vise selon lui, à discréditer les établissements qui sont restés, pendant des années, des exemples et références aux plans national et international, il appelle à l’attention de l’autorité de tutelle. Dans sa lettre, le Promoteur ne conçoit pas le flou qui caractérise désormais les réformes dans l’enseignement supérieur. A l’en croire, toute réforme doit être adressée aux partenaires par voie formelle et avec un délai précis, sans quoi, cela pourrait être interprété, de stratégie pour écarter certains établissements qui ont fait et continuent de faire leur preuve.
Lettre ouverte à madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Suite à la publication par les réseaux sociaux de texte portant «communiqué radio et journaux diffusé», signé par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, L’ISMA tient à publier la lettre ouverte ci- après: Le 30 septembre 2016, la Direction de l’Enseignement Supérieur Privé a téléphoné à un agent de L’ISMA à l’effet de venir chercher un courrier.
Le courrier informait les écoles d’enseignement supérieur privé des réformes en vigueur aux fins de la validation des diplômes par la co-signature. Ces réformes consistaient à produire au ministère la liste des enseignants et les Procès-verbaux des soutenances de mémoires. Ledit courrier n’a précisé aucune date limite pour l’envoi des informations demandées. Nous sommes donc très surpris que le ministère ou ses agents envoient par les réseaux sociaux une liste d’écoles ayant «satisfait à un minimum de conditions pour l’exercice de leurs activités».
Alors, quel est le contenu de ce «minimum de conditions»? Par ailleurs, le ministère menace de suspendre les écoles qui n’auraient pas «respecté ce minimum de conditions» sans prendre la peine d’adresser une notification officielle faisant part desdites conditions. Nous nous refusons de croire que cette forme de communication soit celle adoptée par le ministère de l’enseignement supérieur. Nous nous refusons de croire que des cadres du Ministère usent de ce mode de communication pour jeter le discrédit sur des établissements comme l’ISMA dont l’accréditation internationale est depuis longtemps acquise. Nous voulons croire que les agents et surtout les cadres du MESRS savent que l’administration doit toujours faire preuve de transparence et de neutralité.
Marcellin ZANNOU
Président-Fondateur de l’ISMA.
Emmanuel GBETO