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Le MERS ferme certains établissements privés irréguliers 0
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  Le Clairon




Ouverts sans autorisation, les établissements privés d’enseignement supérieur qui ne sont pas en règle vis-à-vis de l’Etat sont mis sous scellés. C’est la mission conduite par le professeur Dodji Amouzounvi, directeur des établissements privés d’enseignement supérieur qui œuvre ainsi pour le respect des textes de la République.

Par : Giscard AMOUSSOU

La rupture prend désormais son envol au ministère de lenseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs). La Direction des établissements privés d’enseignement supérieur est sur le terrain depuis hier matin pour procéder à la fermeture des établissements privés d’enseignement supérieur qui ne sont pas en situation régulière. Le Professeur Dodji Amouzounvi et son équipe ont, pour commencer, atterri à Ifangni où ils ont fermé avec l’appui des forces de l’ordre » Poma « , une université internationale des entreprises. Sur les lieux, tous les occupants, étudiants comme personnel ont été sortis des salles où le Professeur a mis sous scellé les portes de cette université. Il a promis faire surveiller les lieux à tout moment et faire répondre devant la justice les responsables de cette université au cas où les portes seront ouvertes sans que les formalités ne soient remplies. A en croire le professeur Dodji Amouzounvi, en charge de établissements privés d’enseignement supérieur, » combien l’heure est grave? Combien c’est pénible et difficile pour une autorité de parvenir à cette décision primitive? La présence à Ifangni est le refus du promoteur de cette université de respecter les règles de la république. Voici une autorité qui n’a reçu aucune autorisation pour ouvrir son établissement, des missions ont été diligentées pour ramener le promoteur à respecter les engagements qui le lient vis-à-vis de l’Etat mais le promoteur n’a pas cru réagir alors qu’il s’agit de l’avenir des enfants. Il s’agit de la formation. » Il faut noter que cet engagement du directeur est de mettre de lordre dans le secteur. Pour Dodji Amouzounvi, la phase active a commencé. » Nous sommes rentrés dans de plein pied dans le nouveau départ et il fallait rompre avec les mauvaises habitudes et il faut donner les bonnes habitudes à chacun de nous. Nous avons commencé ici et nous allons à l’autre bout du Bénin. Nous irons comme ça ratissant tout le pays « . Il lance ainsi un appel solennel puisque les autorités ont donné tout l’accompagnement qu’il faut pour que les promoteurs d’établissements privés se mettent en règle. » Maintenant que nous avons commencé, nous irons jusqu’au bout pour séparer le bon grain de l’ivraie. Il y a des promoteurs qui font une très bonne chose. Il y en a qui plombent le système après avoir utilisé toutes les armes pédagogiques, toutes les armes de monitoring. Nous serons obligés de les fermer avec toutes les conséquences et la fermeture ne sera pas le dernier acte. « , confie le directeur. Pour l’instant, la situation ne sera pas impunie. » Nous irons devant les instances juridiques compétentes pour faire payer à chacun la responsabilité de ses actes de délibérément être en déliquescence avec la loi de la République « , explique le professeur Hyppolite Dodji Mouléro Amouzouvi. Il faut signaler qu’après Ifangni, le cap est mis sur Porto-Novo, Cotonou, Calavi et Ouidah pour la même opération.
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