Djougou - Les enfants victimes de violence, de traite et d’exode rural récupérés et insérés dans l’apprentissage par le Programme d’insertion des enfants déshérités (PIED-ONG) et en fin de formation professionnelle ainsi que les groupements de femmes des communes de Djougou et de Bassila, ont reçu jeudi à la maison des jeunes de la localité, de ladite ONG, et ce en présence des maires Alassane Zoumarou et Bakari Abou Gomina, un important lot d’équipements de transformation, de matériels d’installation et ludiques.
Evalué à un peu plus de 29 millions de francs Cfa, ce don composé des compteurs électriques, des motos-pompes, des machines à coudre et de broderie, des tables de coupe et autres, permettra non seulement de rendre autonomes les bénéficiaires mais aussi et surtout de redynamiser le processus de lutte contre l’exode rural, la traite et les violences faites aux enfants.
Pour le directeur exécutif de PIED-ONG, Amadou Moussa, cet accompagnement vise également la réduction de la pauvreté. Il a été possible, a laissé entendre le promoteur de l’ONG, grâce au soutien de l’ECPAT-France et la Fondation Follereau de Luxembourg.
Grâce à vous, a dit le maire Alassane Zoumarou, le phénomène de l’exode rural, de la traite et des violences faites aux enfants a reculé dans nos communes. Au nom des conseils communaux de Djougou et de Bassila, il a dit toute sa reconnaissance et sa gratitude à PIED-ONG et aux différents partenaires qui l’accompagnent dans cette lutte.
« Hier nous étions des enfants déshérités, mais grâce à vous, nous sommes aujourd’hui détenteurs de diplômes professionnels, c’est une joie, une grâce et une victoire pour nous car le phénomène de la traite dont nous étions victimes a été vaincu », s’est réjoui le porte-parole des bénéficiaires.
ABP/IM/TB