Depuis lundi, les regards africains sont tournés vers Lomé où se tient le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime, la sûreté et le développement en Afrique. Plusieurs chefs d’Etat sont attendus ce samedi 15 octobre pour l’adoption d’une charte africaine sur la sécurité maritime. Le ministre français de la Défense est présent pour témoigner du soutien de Paris aux opérations dans la région.
C’est un sommet aux multiples enjeux que Lomé abrite et dont le clou est la signature par les chefs d’Etat et de gouvernement d’une charte qui portera le nom de la capitale togolaise, ce samedi. Le comité exécutif de l’Union africaine, réuni à Lomé en prélude à la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement, a entériné jeudi le projet de charte.
« C’est un document important pour la sécurité, la sûreté et le développement », a indiqué le président du comité exécutif, le Tchadien Moussa Faki Mahamat avant de conclure qu’il était temps que les Etats africains se dotent de cet instrument adéquat.
« La charte de Lomé » sera plus contraignante par les fondements des principales obligations entre les Etats parties. Selon les diplomates togolais, au-delà de cette charte, il ne faudra pas occulter tous les autres aspects discutés à Lomé, telles la piraterie maritime, la pêche illicite, l’érosion côtière et la protection de l’environnement qui feront l’objet d’une déclaration à l’issue de ce sommet.
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