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Ousmane Batoko, Président de la Cour Suprême du Bénin |
Le jeudi 14 octobre 2016, cela faisait 1 an qu’il a plu à Dieu de rappeler à lui, le Général Mathieu Kérékou, ancien président de la République du Bénin. Dans cet essai, Ousmane Batoko, proche de l’homme pour avoir été son Ministre de la culture, de la jeunesse et des sports de 1985 à 1988, son Ministre de l’information et de la communication de 1988 à 1990, et Ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative de 1988 à 2003, raconte les moments passés avec lui pendant près de 40 ans de vie politique. Ousmane Batoko, actuel président de la Cour suprême du Bénin et depuis février 2011 fait d’ailleurs aussi partie des rares personnalités du Bénin à avoir rencontré le Général Mathieu Kérékou avant sa mort le 14 octobre 2015. Dans cet essai intitulé : « Mes premières rencontres avec Mathieu Kérékou » et qui fera l’objet d’une publication d’un certain Amadou Ousmane, l’ancien collaborateur du ‘’grand camarade de lutte’’, l’un des pseudonymes du Général Mathieu Kérékou, raconte sa dernière rencontre avec lui en 2015. Ce jour-là, le Général Mathieu Kérékou demandait à Ousmane Batoko : ‘’D’où viens-tu comme ça et qu’est-ce que tu fais maintenant ?’’. «…C’est une question qui est toujours revenue comme un leitmotiv dans mes contacts des cinq à sept dernières années avec Mathieu Kérékou. La première fois qu’il me l’a posée, c’était chez lui, à Natitingou en novembre 2007. Ce jour-là, quand je lui ai répondu que j’étais vacataire dans les universités de Parakou et d’Abomey-Calavi tout en m’occupant de mes fermes à Parakou et à Savalou, il a paru à la fois surpris et déçu et il me dit : ‘’Comment, tu ne fais rien ? Il ne t’a rien confié ?’’. Et moi de lui demander : ‘’C’est qui monsieur le président. De qui me parlez-vous ?’’ . Il me répondit : ‘’Mais du président de la République’’ (…) Il fronça la mine sérieusement pendant une fraction de seconde et leva les bras et les rabaissa sous forme d’impuissance en disant : ‘’C’est un gâchis pour le pays », confie le président Ousmane Batoko.
M.M
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