Lors des débats en plénière hier mardi, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, la question de la construction du nouveau siège du Parlement est revenue sur tapis. Les députés ont émis des idées qui d’une manière générale traduisent leur volonté d’arracher la poursuite des travaux au gouvernement pour raison de lenteur dans l’exécution du chantier.
C’est le député Augustin Ahouanvoèbla qui a abordé la question de la construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale. Selon son propos, il s’agit d’une session budgétaire et il serait bien que le budget 2017 prenne en compte la totalité du financement du reste des travaux. Il a été rejoint par ses homologues députés qui ont voulu que désormais ce soit l’Assemblée Nationale qui poursuive les travaux. Face au refus du président Adrien Houngbédji d’engager une telle démarche dans un contexte où il n’a pas connaissance du niveau exact des travaux sans compter avec les nombreux conflits qui existent autour de l’exécution de ce marché, les députés sont restés figés sur leur décision. Toutefois, le président Adrien Houngbédji a reconnu que pour ce qui concerne l’Assemblée Nationale dans le monde entier, ses actions sont gérées par elle-même. Ce sera au tour de l’honorable Rachidi Gbadamassi de demander à la deuxième personnalité du Bénin d’user de tous les moyens pour une rencontre avec le gouvernement afin que le dossier fasse objet de discussion pour que l’Assemblée Nationale prenne la gestion du reste des travaux. Du coup, une interrogation se pose. Qu’adviendra-t-il si le gouvernement refusait la demande des élus du peuple?
Kola PAQUI