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Liberté et gestion des crises sociales sous la Rupture:Le regard critique des Centrales syndicales
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Le Matinal
Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes et Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (En chemise verte)




Les centrales et confédérations syndicales ont effectué une sortie dans l’après-midi du jeudi 20 octobre 2016 à la Bourse du travail. Face à la presse, elles ont exposé la litanie des griefs qu’elles ont contre le régime de la Rupture.
Ils sont mécontents. Les secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales crachent du fiel. « On a l’impression qu’il y a des similitudes entre le gouvernement de la Refondation et celui de la Rupture. Les libertés sont bâillonnées », a fait savoir d’entrée Noel Chadaré, Secrétaire général de la Cosi. Pour les syndicats, le régime de la Rupture a fait le choix de marcher royalement sur les libertés et les droits des travailleurs. Pour étayer leurs argumentaires, ils évoquent 4 dossiers. Le premier, c’est la suspension des activités des associations d’étudiants. Les partenaires sociaux, estiment qu’il s’agit d’une violation grave des libertés d’association. Le régime de la Rupture a décidé, de façon délibérée, de mettre entre parenthèses les libertés chèrement acquises, dénonce Pascal Todjinou, Secrétaire général de la Cgtb. L’autre sujet débattu par les responsables syndicaux, c’est la situation des travailleurs du ministère de l’agriculture. Pour ces leaders syndica, le régime du Président Talon a suspendu de façon unilatérale le contrat de plus de 1000 agents du ministère. Cette situation plonge des familles dans la précarité sans une perspective que leur situation sera régularisée. « Quel Etat peut choisir de façon aussi délibérée de faire souffrir ses enfants » ? Se sont-ils interrogés. L’autre sujet brûlant de l’heure sur lequel les partenaires sociaux ont porté leur regard critique, c’est la grève dans le secteur de la santé. Pour Pascal Todjinou, Dieudonné Lokossou, Noël Chadaré et autres, le gouvernement affiche l’indifférence face à la situation des paramédicaux et administratifs du secteur de la santé. Leurs nombreux appels pour rencontrer leur autorité de tutelle ont été vains. « Ce qui préoccupe dans ce dossier, c’est le mutisme et l’indifférence du gouvernement vis-à-vis des revendications de ces travailleurs. Ils ont, maintes fois, voulu rencontrer leurs autorités de tutelle, mais on ne les a pas reçus. C’est plus que clair qu’on veut avoir les travailleurs à l’usure. Nous ne l’accepterons pas. Nous leur apportons nos soutiens », a fait savoir le Sg de la Cosi. A ces sujets d’inquiétude qui suscitent la colère, s’ajoute la question des directeurs d’écoles déchargés. Pour eux, il s’agit d’une décision brutale. « Les directeurs des écoles primaires ont été déchargés de façon injuste. On les rend responsables des échecs dans le système scolaire alors que les raisons sont ailleurs. On ne peut pas prendre des décisions brutales », ont fait savoir les regroupements de syndicats. Au cours de la rencontre d’hier jeudi, ils ont également abordé la situation des transitaires. Ils affirment que le gouvernement de la Rupture a choisi de priver cette catégorie de travailleurs de leur gagne-pain. « Leurs cautions sont bloquées au niveau du trésor public. Le gouvernement asphyxie cette catégorie de travailleurs », ont fait savoir les secrétaires généraux au cours de leur sortie médiatique.

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