Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Santé:les paramédicaux passent à 72 heures de grève, le Syntrasesh menace
Publié le mardi 25 octobre 2016  |  Nord Sud
Motion
© aCotonou.com par Didier Assogba
Motion de protestation au ministère de la santé
Cotonou le 24 octobre 2016. Sit-in au ministère de la santé. Le (SYNTRASESH) syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine.




Les paramédicaux et administratifs du secteur de la santé ne démordent pas dans leur débrayage. De 48 heures de grèves, ils passent à 72 heures renouvelables toutes les semaines dès ce jour. Dans le même temps les contractuels réunis du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (Syntrasesh) à travers un sit in hier au Ministère de la santé menacent…

A travers ce nouveau mouvement de grève, les agents paramédicaux et administratifs entendent accentuer la pression sur les autorités gouvernementales aux fins de la satisfaction totale de leurs revendications. Notamment, la régularisation de la situation administrative des agents contractuels de l’Etat recrutés au titre de l’année 2014 dont certains sont sans contrat ou sans salaire jusqu’à ce jour. Les grévistes voudraient en outre avoir leur représentant au sein de la commission technique chargée des réformes dans le secteur de la santé. Ils réclament par ailleurs, la rétrocession sans délai des défalcations opérées sur le salaire des agents du CNHU-HKM pour fait de grève et le paiement sans délai de certaines primes et avantages.

Dans la motion de grève qu’ils ont adressée au ministre de la Fonction public, à celui de l’Economie et des Finances et au ministre de la Santé, les grévistes ont fustigé le silence des autorités vis-à-vis de leurs revendications et la politique de deux poids deux mesures. Les paramédicaux, dans les « considérant » de leur motion de grève ont rappelé les nombreuses actions et démarches menées pour la prise en compte de leurs revendications mais restées jusque-là sans suite. Ils invitent donc le peuple à constater la mauvaise foi, la provocation et le cautionnement par le gouvernement de la Rupture, de l’injustice instaurée à dessein par le gouvernement défunt pour perturber la continuité de service dans le secteur de la santé. Ils rendent le gouvernement entièrement responsable des déconvenues qui découleraient de son mutisme et de son entêtement.

Sit-in hier au Ministère de la santé

Les agents contractuels réunis au sein du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (Syntrasesh) ont organisé lundi, un sit-in dans l’enceinte du ministère de la santé pour exiger la satisfaction de leurs revendications énumérées en (onze) 11 principaux points.

Scandant des chants et slogans de mobilisation syndicale, ces manifestants soutenus par le Secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB), Paul Essè Iko, réclament entre autres, la signature des arrêtés d’éligibilité des agents omis dans le processus de reversement en ACE, la remise des contrats et le paiement des salaires avec rappel à tous les ACE de la promotion 2014, la délivrance des cartes ou des numéros d’immatriculation de la CNSS à tous ceux qui ont déposé leurs dossiers depuis des années ainsi que l’adoption du décret issu de la relecture du statut particulier des corps des personnels de la santé.

Selon le secrétaire général du Syntrasesh, Soulé Salako, les travailleurs des services de la santé humaine du Bénin sont déterminés à aller jusqu’au bout de la lutte si les autorités béninoises ne satisfont pas à leurs légitimes revendications.

M. Soulé Salako a fustigé en outre que certains agents contractuels reversés continuent d’attendre en vain depuis six (06) mois la signature des arrêtés d’éligibilité et le refus du ministre de la santé de mettre en œuvre le décrochage accordé au secteur depuis les années pour fluidifier la gestion des actes de carrière et la situation selon laquelle des agents recrutés en 2014 et ayant fait deux ans de service, demeurent encore sans salaire.

Le directeur adjoint du cabinet du ministère de la Santé publique, Landry Yansunnu, qui a reçu la motion de protestation, a déclaré et rassuré les manifestants que des démarches sont en cours pour la satisfaction de leurs revendications. « Au moins neuf (09) de vos revendications sont en voie d’être satisfaites », a renchéri le secrétaire général du ministère de la santé publique, Didier Agossadou.

Manfoya HOUNGUE
Commentaires