Le rocambolesque dossier sur la mafia foncière révélé par le gouvernement de Patrice Talon et les explications qu’il en donne sont relayés, analysées et commentées par les quotidiens béninois de ce lundi.
« Bradage des domaines publics : plus de 200 hectares de vente annulée, 80 promoteurs indexés », libelle en manchette La Nation.
Rapportant les explications du ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato qui a animé un point de presse , dans la soirée du vendredi 21 octobre à Cotonou, le quotidien du service public explique que des transactions foncières et immobilières ont été opérées de manière illégale sur le domaine privé immobilier de l’Etat et sont frappées ipso facto de nullité.
« En attendant de prendre des mesures et définir les mécanismes opérationnels de réintégration des biens dans le patrimoine de l’Etat, les autorités béninoises ont ordonné la cessation de tous les travaux et toute exploitation en cours sur les périmètres concernés », précise le journal.
« Plus de 200 hectares bradés entre copains », fustige pour sa part, La Priorité réclamant à cor et à cri, la réintégration des terres dans le patrimoine de l’Etat.
Et au quotidien L’Evènement Précis de noter que : « Le gouvernement démasque la mafia et justifie la nullité des transactions ».
« Dossier nullité des ventes sur le domaine privé immobilier de l’Etat : Le ministre Tonato clarifie », insiste Matin Libre complété par L’Informateur et l’Indépendant.
Pour le Potentiel, les 80 acquéreurs des 200 hectares rendront gorge.
Dans l’actualité, La Nouvelle Tribune annonce que l’ancien Chef de l’Etat, Boni Yayi devient membre titulaire du conseil d’administration de l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (Uil) basé à Hambourg en Allemagne. Son mandat prend fin prend fin le 31 décembre 2019, précise La Nouvelle Tribune.
« Conseil d’Administration de l’Unesco : Boni Yayi désormais membre titulaire », renseigne Matin Libre qui souligne que l’annonce a été faite le 07 octobre 2016, par la Directrice Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la Culture (UNESCO), Irina Bokova.
« Boni Yayi qui a marqué son accord va occuper ce poste jusqu’au 31 décembre 2019 », renchérit le quotidien.
« Boni yayi choisi pour ses efforts en faveur de l’éducation », commente Les Pharaons.
Dans le domaine de la télécommunication, Matin Libre informe que la multinationale, Orange annoncée pour s’installer au Bénin dès janvier 2017 est en sursis.
Selon le journal, l'installation au Bénin du réseau télécom français Orange pourrait ne plus être effective à cause de ‘’la voracité des hommes d'affaires béninois qui seraient les représentants locaux du réseau’’.
En effet, poursuit les confrères de Matin Libre, les partenaires béninois notamment des hommes d'affaires proches du pouvoir en place, auraient demandé une part trop importante du capital du Groupe français, sorti récemment victorieux d'un procès avec le gouvernement équato-guinéen.
Sur le front de l’éducation, le quotidien La Nation déporte ses lecteurs dans une école déshéritée dans la commune de Banikoara au nord-Bénin, bastion du coton.
« Rentrée scolaire dans la commune de Banikoara : des apprenants encore sous des arbres à l’ère de la rupture », fait constater à cet effet, le tabloïd.
Ce groupe pédagogique de six (06) cours, signale La Nation, il n’existe aucune salle de classe. Les cours se déroulent en plein air sous des arbres et le complexe scolaire de Yadikparou. C'est l’un des cas alarmants révélés par l’état des lieux réalisé dans le cadre du Suivi d’impact local participatif (SILP) effectué dans la commune de Banikoara dans la période du 29 août au 2 septembre 2016.
Dans ses révélations, le journal affirme que cet établissement ne dispose que d’un enseignant Agent permanent de l’Etat qu’est le directeur, d’un agent contractuel de l’Etat, de deux enseignants communautaires et des stagiaires.
« Outre la pénurie d’enseignants, l’EPP Yadikparou/C est confrontée à l’insuffisance de manuels scolaires étant donné que le ratio est d’un (01) manuel pour cinq (05) élèves », alarme le quotidien du service public.