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Sortie des élèves commissaires de police: 55 chefs d’unité pour affronter les défis sécuritaires
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  La Nation
Ecole
© Autre presse par DR
Ecole nationale de la Police




La formation de la 9e promotion des élèves commissaires a pris fin ce mardi 25 octobre à Cotonou. La cérémonie de clôture parrainée par le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur de la Sécurité publique, Ouorou Baro Mora, s’est déroulée en présence des hauts gradés de la Police nationale.

La sécurité est le gage du développement durable de tout pays, le fondement des libertés publiques et individuelles. C’est pourquoi les Constitutions et tous les instruments de défense des droits de l’Homme lui accordent une importance particulière.

Au Bénin, la sécurité des personnes et des biens est un droit fondamental garanti par l’article 15 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui dispose : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne ».
C’est conscient de ce devoir constitutionnel, que le président de la République a inscrit la lutte contre l’insécurité au rang des priorités de son gouvernement et a décidé de donner une nouvelle orientation à la gestion de la sécurité à travers des réformes entreprises et qui mettent un accent particulier sur le volet formation.
Depuis le 31 décembre 2015, quarante-trois fonctionnaires de police bénéficiaires de la reconstitution de carrière ont été conviés à une formation par le directeur général de la Police nationale. C’était pour leur permettre de remplir les conditions statutaires d’accès au corps de commissaire de police.
Ils ont été rejoints plus tard par quinze auditeurs de nationalité tchadienne dont les dossiers ont été sélectionnés par un comité technique.
Pendant neuf mois, cette promotion a suivi, non seulement des matières classiques, mais aussi des modules de cours dans divers domaines. En marge de ces cours théoriques, ils ont eu droit à deux séminaires. Le premier organisé par la Fondation Konrad Adenauer sur la sécurité et l’Etat de droit, puis le second par l’Institut de formation et de recherche pour la paix sur le droit international humanitaire et opération de soutien à la paix.
Selon le directeur de l’Ecole nationale supérieure de police, Grégoire Loko, les récipiendaires sont dignes d’assumer les fonctions de chef d’unité ou autres responsabilités qu’il plaira au directeur général de la Police nationale de leur confier. Aux récipiendaires, il a rappelé que l’importance d’un diplôme est liée aux valeurs intrinsèques de son titulaire, avant de les inviter à faire preuve de droiture, de légalité et d’équité dans leurs actes, en cultivant les comportements vertueux.

Engagement

Le représentant des récipiendaires, Rémi Dansou a, au nom de ses collègues, promis qu’une fois sur le terrain, ils feront appel à leur génie managérial. Ce sera pour proposer, face à leur mission, une pro activité pluridimensionnelle où le chef du type nouveau, doit s’approprier les notions pratiques et fondamentales relatives au commandement des processus et au management de qualité. Il a saisi l’opportunité pour présenter quelques unes de leurs doléances qui concernent le renforcement du parc automobile de la police nationale, celui des moyens de communication et de défense, l’amélioration du cadre de vie et la gestion de la carrière du personnel et l’accélération de la procédure de délocalisation du site de l’Ecole nationale supérieure de la police.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Ouorou Baro Mora, a rappelé que la formation vient combler un vide dans la carrière des lauréats du jour, appelés à diriger les unités de police sur toute l’étendue du territoire national. Il leur a demandé d’avoir constamment à cœur la consolidation de la démocratie et le respect des droits de l’Homme dans toutes leurs actions, et surtout d’insuffler à l’ensemble de leurs collaborateurs à travers les bonnes pratiques acquises, un changement qualitatif de comportement.
Par rapport à leurs doléances, il a rassuré que la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement qui démarre avec le budget 2017, permettra de trouver des solutions adéquates et durables aux problèmes d’équipements, d’infrastructures et de motivation du personnel des Forces de sécurité publiques?


Pintos GNANGNON
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