En procédant la rentrée judiciaire 2016-2017 de la Cour suprême à Porto-Novo, ce jeudi 27 octobre 2016 à porto-Novo, le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Pascal Koukpaki, a annoncé plusieurs réalisations dans le secteur de la justice au titre de l’année 2017.
"Le gouvernement reste très sensible au dialogue judiciaire que la Cour suprême entretient désormais avec l’ensemble des magistrats dans le cadre de l’amélioration de la qualité du service public de la justice au Bénin. Le souhait du chef de l’Etat est que cette initiative de la haute juridiction impacte positivement le fonctionnement des cours et tribunaux afin que les citoyens fassent davantage confiance aux sentences qu’ils prononcent quotidiennement", a déclaré le représentant du chef de l’Etat.
Le gouvernement, a confié Pascal Koukpaki, s’est engagé dans une dynamique de renforcement progressif du budget du secteur de la justice, notamment après la revue de la carte judiciaire nationale. Dans cette dynamique, annonce-t-il, le capital humain sera renforcé avec le recrutement de 80 auditeurs de justice au titre de 2016, et de 40 autres chaque année à partir de 2017. Des recrutements et redéploiements de greffiers et d’officiers de justice sont prévus, de nouvelles charges d’huissiers de justice, de notaires et de commissaires-priseurs ont été créées et les concours d’accès aux charges non encore occupées interviendront.
Il annonce par ailleurs la construction de plusieurs infrastructures judiciaires, notamment la construction et l’équipement des 14 tribunaux de première instance restants et constituant la part restante de la carte judiciaire nationale. La réalisation, la réhabilitation, l’extension et l’équipement de 14 tribunaux de première instance déjà existants, la construction et l’équipement des trois tribunaux de commerce prévus par la loi, la construction et l’équipement de la Cour d’appel de commerce qui aura son siège à Porto-Novo, l’extension et les réfections des cours d’appels d’Abomey et de Parakou pour y abriter des tribunaux des cours d’appel de commerce de ces villes, la constructions de 18 maisons d’arrêts adjacentes aux tribunaux, la construction et l’équipement d’un complexe abritant l’école nationale de la magistrature, l’école régionale supérieure de la magistrature et le centre international de formation en Afrique des avocats francophones.