Les éducateurs et éducatrices de l’enseignement maternel recrutés en 2007 et 2008 sont mécontents et décident donc de déposer la craie à compter de ce jour, mercredi, 02 novembre 2016. Restés sans une situation administrative clairement définie et sans salaire depuis leur recrutement, ces derniers réunis au sein du Syndicat national de l’enseignement maternel (Synaem), n’entendent plus démordre désormais. A en croire le Secrétaire Général du Synaem, Hector Fanou, les actions syndicales de revendications menées avec le soutien de l’Unstbétaient sur le point d’être résolues définitivement par la primature mais les choses lambinent depuis le changement de régime suite à l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Ils dénoncentune politique d’autruche affichée par les nouvelles autorités administratives du Ministère des enseignements maternel et primaire dans la gestion des dossiers des éducateurs et éducatrices. Ces acteurs du système éducatif décident d’observer un mouvement de grève d’avertissement de 48 heures pour compter du mercredi 2 novembre 2016 dans toutes les écoles maternelles publiques du Bénin pour contraindre le gouvernement à donner suite à leur plateforme revendicative. Ils revendiquent la signature des contrats avec discernement en dissociant les cas des titulaires du CEP de ceux des titulaires du BEPC en situation de classe depuis 2007-2008 à ce jour ; l’application immédiate des dispositions transitoires du décret 593 du 21 novembre 2015.
A.B