72 h de grève sans service minimum à compter du mardi 8 novembre 2016. C’est la décision issue du sit-in du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (Syntrasesh), le lundi dernier, au ministère de l’économie et des finances. Pour le Sg/Syntrasesh Soulé Salako, les différentes démarches menées envers le gouvernement pour la satisfaction des revendications des travailleurs ont été vaines. Et pour mieux se faire entendre, le Syntrasesh passe alors à 72 heures de grève afin d’attirer l’attention du gouvernement sur la situation des agents de la santé. Ils revendiquent entre autres, la signature des arrêtés d’éligibilité des agents omis dans le processus de reversement en Ace, la correction des disparités catégorielles des paramédicaux agents contractuels de l’Etat, la modification des textes en vue de l’organisation des concours professionnels pour les Ace et le payement des rappels de la prime de risque et de la prime spécifique du second semestre 2015 en une seule tranche et non en quatre tranches comme le propose le Ministre Pascal Koupaki. Soulé Salako invite les agents de la santé à observer la grève. A en croire le Directeur adjoint de cabinet du Ministre des finances, Servais Adjovi, le Gouvernement est ouvert au dialogue car, souligne-t-il : « il faut en plus du dialogue la patience. Nous aurons l’occasion d’échanger ensemble avec vous ».
Sandric DIKPE (Coll.)