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© Autre presse par DR
Le président du Centre panafricain de prospective sociale, le professeur Albert Tévoèdjrè |
Les signaux sont au rouge. Les menaces sur la paix, la stabilité et la sécurité du Bénin sont réelles. Les Béninois ont faim. La fronde sociale se généralise. Plus rien ne va dans le pays. La morosité économique fait jaser. Personne n’est épargné. Pendant ce temps, certaines autorités du pays pillent les caisses de l’Etat et violent allègrement la Constitution. L’heure est grave.
Avec les derniers événements marqués par les restrictions des libertés à tous les niveaux et les arrestations jugées «arbitraires», le pire est à craindre. Face à ce tableau sombre de la «rupture», 7 mois seulement après son avènement, d’autres voix commencent par se faire entendre pour appeler au renforcement de la veille citoyenne, afin de contourner le chaos qui arrive, lentement mais sûrement.
Albert Tévoédjrè, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est sorti de son silence pour mettre en garde les autorités compétences. L’ancien médiateur de la République s’inquiète des graves menaces qui planent sur le pays. Hier, il se serait rendu à la brigade de gendarmerie pour rendre visite à Sébastien Ajavon, gardé à vue dans l’affaire des cocaïnes. «Après l'avoir écouté, le professeur a appelé le ministre d’Etat Koupaki et Jahannes Dagnon, conseiller spécial à la présidence de la République pour obtenir un entretien avec Patrice Talon, chef d’État et garant de la Constitution et des libertés. Il a aussi téléphoné au président Nicéphore Soglo qui partage la même inquiétude que lui», révèlent plusieurs sources.
Avec cette démarche, c’est clair que le «Renard de Djrègbé» est en train de prendre ses distances vis-à-vis de Patrice Talon qu’il a aidé à prendre le pouvoir, le 06 avril dernier.
Les avertissements du professeur Albert Tévoédjrè
«Ceci veut dire qu’ici au Bénin, le temps est venu de prendre garde, de se protéger contre les intempéries et de PRENDRE CONSCIENCE que d’un côté comme de l’autre ou de tous autres côtés, «On peut tout perdre en voulant tout gagner».
Quelque chose DOIT se passer ! Quelque chose doit changer…! TRES VITE !
«L’opinion publique est une force politique qui n’est inscrite dans aucune Constitution» (A. Sauvy)
ATTENTION AU VENT SAUVAGE DE NOVEMBRE
Albert TEVOEDJRE (Frère Melchior)- 30 Octobre 2016»
Etienne AVONON
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