Le ministre des Finances, Romuald Wadagni, est allé hier lundi 07 novembre 2016, au Palais des gouverneurs pour la présentation du rapport synthèse de la loi de finances 2017. L’exercice était ardu, mais il s’en est sorti avec un satisfecit décerné par les membres de la Commission des finances.
Comme un coup d’essai, ce fut un coup de maître. La synthèse du rapport général du Budget général de l’Etat, exercice 2017, faite par l’Argentier national, devant la Commission des finances, dans la matinée d’hier, a retenu l’attention de tous les députés présents au sein de ladite Commission. Telle une soutenance de mémoire, le ministre Romuald Wadagni est resté debout face aux députés, pour une brillante présentation. Sans aucun doute, il a séduit les députés qui ont la mission constitutionnelle de valider toutes options faites dans ce volumineux document que le ministre a bien voulu résumer, en 34 pages, afin de faciliter la compréhension des parlementaires. « Il a séduit tout le monde sans exception, même des applaudissements sont venus des Fcbe », a déclaré Louis Vlavonou, interrogé, à la sortie d’une longue séance de travail avec l’Argentier national. Il sonnait 20h 30 quand l’audience du ministre a pris fin. Plusieurs heures d’horloge auront été consacrées à la grande audience du ministre Wadagni, suivie de plusieurs séries de questions-réponses. Au total, on retient de la synthèse que les résultats attendus de la mise en œuvre de la tranche 2017 du Pag devraient permettre à notre pays de renforcer la stabilité macro-économique, d’améliorer sensiblement les dispositifs de performance des différentes politiques publiques et d’assurer la résilience de notre économie aux chocs endogènes et exogènes. Ainsi, explique l’Argentier national, la croissance de l’activité économique ressortirait en 2017 à 6% du Pib réel, supérieure à celle attendue à fin 2016 (5%). Quant au taux d’inflation et le taux de pression fiscale, ils devraient respectivement être 1,2% et 13,8%. Ce jour le ministre Romuald Wadagni retourne au Parlement pour faire le même exercice sur la loi du Partenariat Public-Privé. Il est attendu pour réitérer le même exploit d’hier.
Martin Aïhonnou (Coll)