Au département ministériel d’Allassane Séidou, plus rien ne va. La colère des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin est montée d’un cran. Après leur sit-in de protestation au ministère de la santé et au ministère de l’économie et des finances, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Ainsi en a décidé le Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (SYNTRASESH), qui a déclenché un mouvement de grève de 72 h, depuis hier pour fustiger le «refus de dialogue érigé en système de gouvernance par les ministres du président Talon» et marquer leur opposition formelle à la décision du gouvernement visant à «privatiser la santé publique». La remise des contrats et le paiement des salaires avec rappels à tous les agents contractuels de l’Etat de la promotion 2014, le payement des rappels de la prime de risque et de la prime spécifique du second semestre 2015 en une seule tranche et le payement des heures supplémentaires dues aux travailleurs de nos hôpitaux constituent, entre autres, les autres revendications de ces travailleurs soutenus par la Cstb.