Après la sentence du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, qui a prononcé vendredi dernier, la relaxe de l’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon et trois de ses collaborateurs arrêtés dans la ténébreuse affaire de cocaïne découverte dans un container de la société COMON Sa, l’acharnement contre l’homme se poursuit.
Deux autres containers dits « suspects » dont le dernier a été ouvert hier, mais Rien. Résultat infructueux !
Suite à l’ouverture du container qui a révélé la ténébreuse « affaire de 18 kg de cocaïne », deux autres conteneurs dits « suspects» viennent de subir des fouilles minutieuses, et celle d’hier, avec des chiens renifleurs.
En effet, le dernier en date est celui d’hier, où depuis le week-end dernier, l’on apprend, de sources concordantes, qu’il contiendrait « des armes et de la drogue ». Ce container isolé, a reçu des visites de fortes personnalités ; ceci, dans le seul but de trouver des éléments supplémentaires d’accusation, pour davantage charger l’homme d’affaires Sébastien Germain AJAVON, dont le péché commis est ignoré de tout le peuple ?
Bien évidemment, la sentence de la justice n’a apparemment pas comblé le but inavoué des détracteurs et pourfendeurs du premier contributeur des recettes publiques et allié sûr de la Coalition de la Rupture. Ces « hommes aux ordres du diable » qui ne s’avouent pas vaincus par cette historique décision qui, pourtant relance et renforce la démocratie béninoise, ont multiplié les manœuvres malsaines.
La preuve de l’acharnement
Après le verdict de la nuit du vendredi au samedi, les réseaux sociaux ont fait circuler qu’il y aurait un troisième conteneur où il y aurait « la présence d’armes et/ou de la drogue ».
En effet par courrier N°300/DDAL/R3-B-CBA en date du 30 octobre 2016, adressé au Directeur Général de COMON SA, le chef Brigade de Cotonou-Port a demandé à la compagnie de navigation maritime de bien vouloir mettre à la disposition de la Brigade Mixte des Douanes de Cotonou le conteneur CXRU 1011 387, déchargé par le navire MSC-SOPHIE du 26 octobre 2016 à 15h10 mn en provenance du TINCAN/LAGOS. Dans ledit courrier, il est également dit que ceci entre dans le cadre d’une investigation. Cette fouille s’est révélée infructueuse. Mais cela n’a nullement émoussé l’ardeur des poursuivants de ASG malgré le verdict d’acquittement de ce dernier pour « délit non constitué».
Ils continuent de mettre la pression par cette méthode de fouilles successives. Mais mal leur en prend à chaque fois qu’ils en décident ainsi. Les fouilles successives sont infructueuses. Et celle diligentée depuis ce lundi l’est davantage.
Leur arme de combat ne prospèrera pas, surtout que le peuple les suit, attentivement. Et la décision de justice, bien que régulière, a ceci de socialement et politiquement positif qu’elle a contribué largement à désamorcer la bombe dont le détonateur se trouve entre les mains du peuple qui menace, encore et toujours.
Le ballet suspect du week-end
L’information qui a circulé sur les réseaux sociaux le weekend écoulé au sujet de ce « troisième round » était l’œuvre de mains invisibles. A preuve, elle a mobilisé certaines personnalités qui ont multiplié les randonnées autour du conteneur suspecté de contenir des armes et/ou la drogue. Cette mobilisation n’était pas innocente ; elle visait un « animal à abattre par tous les moyens ». Sébastien Germain Ajavon se trouve dans ce collimateur des hommes en mission commandée.
Après l’échec de cette fouille, assistée de chiens renifleurs, qui a retenu toutes les attentions depuis le weekend, on ignore la prochaine étape de leur stratégie de nuisance ostensible.
Félix MAHOUGNON
ENCADRE
Pousser ASG à l’opposition ?
Les deux grands piliers de la Rupture sont à n’en point douter, Patrice Talon et Sébastien Germain Ajavon. La communion et la conjugaison de ces deux forces économiques nationales assuraient le peuple sur le chemin du développement. Mais ce qui se passe et se développe au détriment de l’un (ASG) interpelle sur l’engagement franc qu’il peut y avoir encore et surtout, la confiance mutuelle qui fonde cette coalition dans laquelle se meuvent plusieurs forces.
La succession des actes d’acharnement met à rude épreuve cette relation. Au point où on se demande, ce que veulent les acteurs de ces actes de détraction par douanes interposées ? Ou qu’on veut éloigner les deux hommes pour mieux fragiliser celui qui est au pouvoir, ou qu’on travaille à avoir l’un en opposition de l’autre. L’avenir nous situera.
Wait and see !
FM