Moi président que ferai-je pour le développement du Bénin? Elisabeth Agbossaga Jawad se soumet à l’exercice aujourd’hui. Elle dispose de 52 minutes pour convaincre les auditeurs et téléspectateurs sur la base de son projet de société intitulé : «Le Bénin rayonnant, j’y crois». La rédaction de votre journal se propose de vous livrer le verbatim de l’entretien.
Présentation
Qui a dit que la politique n’est pas aussi une affaire de femme? Du haut de ses 46 années d’âge, Elisabeth Agbossaga Djawad se bat pour un Bénin rayonnant; chose à laquelle elle tient d’ailleurs fermement. Titulaire d’un management des entreprises et gestion des projets, la candidate à la présidentielle de 2016, Elisabeth Agbossaga Djawad est une femme d’affaires. Elle est la Présidente directrice générale de plusieurs sociétés et membre de groupes internationaux. Elisabeth Agbossaga Djawad, dirige aussi plusieurs associations caritatives qui défendent la cause des couches défavorisées. Elle est la troisième femme à avoir le cran justement d’aspirer à la gestion du pouvoir d’Etat. Et en ce sens, madame Djawad propose de faire la politique autrement. Qu’est-ce que cela veut dire? Nous en saurons davantage. Que réserve en réalité la conseillère communale de Bohicon aux Béninois et aux Béninoises? La réponse se trouve certainement dans son projet de société. Un projet que nous allons décrypter tout au long de ces 52 minutes d’émission.
Madame Elisabeth Agbossaga, est-ce qu’il a tout dit de vous?
Il a tout dit de moi. Tout ce qu’il a dit est réel.
Vous avez décidé d’être candidate à l’élection présidentielle de 2016 au Bénin, quelles sont vos convictions ?
Merci monsieur le journaliste. Ma conviction est que le Bénin doit rayonner. Je veux un Bénin rayonnant. En faisant quoi? Aujourd’hui, je vois que les Béninois sont privatisés de leurs droits. Et pour que le Bénin va rayonner, il faut impliquer tous les Béninois dans le développement de notre pays. Il ne faut pas laisser ni jeunes, ni vieux, ni enfants de notre pays hors de notre développement. Donc pour moi madame Agbossaga, le Bénin doit rayonner. J’y crois.
Pensez-vous qu’il y a des gens qui ne sont pas associés au développement du Bénin ?
Oui
Qui par exemple ?
Je vois que la jeunesse béninois n’est pas trop associée au développement de notre pays. Aujourd’hui, nous avons les jeunes qui ont autre mentalité par rapport à ceux des anciens, des doyens de ce pays. Et la jeunesse a tant de potentialités que les aînés ignorent. Donc pour moi, il faut impliquer la jeunesse surtout, parce c’est la jeunesse béninoise qui est le pilier du vrai développement de notre pays. Après la jeunesse, c’est les femmes, celles qui se couchent tard et qui se lèvent tôt. En tant que femme, c’est elle qu’on voit dans toutes les activités de notre pays, dans les bureaux, dans le marché, dans les centres de santé, partout, au bord des rues. Et elles créent des idées pour apporter quelque chose à leur pays. Mais, on ne les renforce pas davantage de ce qu’elles ont en elles-mêmes. C’est pour ça que le pays ne se développe pas. Pour que le Bénin le Bénin va rayonner, il faut commencer par les maisons, impliquer chaque maison, chaque village, chaque arrondissement, chaque et commune, on doit envoyer des techniciens qui vont aller recueillir les idées de chaque béninois pour que le rayonnement de ce pays ça va…
Madame Elisabeth Agbossaga, «le Bénin rayonnant, j’y crois», c’est l’égalité des chances, c’est bien le nom que vous avez choisi de donner à votre projet de société et dans ce projet de société que nous avons parcouru, vos comptez relever un certain nombre de défis et de fait, pouvoir vous intéresser à un certain nombre de secteurs. Quels sont les secteurs prioritaires qui figurent dans votre projet de société ?
Merci monsieur le journaliste. J’ai trois secteurs. Il y a le secteur du développement, premièrement, après le secteur du développement, il y a la bonne gestion de notre gouvernance, après la bonne gestion de notre gouvernance, il y aussi le développement politique, économique et social, après le développement politique, il y a la sécurité humaine aussi. Je mise donc sur ces priorités pour le rayonnement de notre pays.
Prenons d’abord la promotion de la bonne gouvernance, et la lutte contre la corruption. Qu’est-ce que vous y mettez concrètement ?
Pour la bonne gouvernance de notre pays, il faut d’abord penser aux agents permanents de l’Etat, ceux qui ont donné leur vie pour les activités du pays. Ils ont privatisé tout leur temps pour le pays. Parce qu’ils ont besoin certaines choses pour que le travail qu’on les a confié soit une vérité devant le peuple béninois. Il faut les doter des outils de travail. Parce quand tu confies un travail à quelqu’un, il faut lui donner les moyens, une mission, c’est les moyens. Une fois élue présidente de la République, mon gouvernement et moi, doit faire l’assainissement de chaque secteur du pays. En faisant quoi ? Inviter les acteurs de chaque secteur les écouter. Dans le secteur de la santé souvent on constate des grèves répétées. Tant que l’homme n’a pas la santé, il ne peut pas vivre. C’est la santé d’abord, c’est la santé qui fait la vie. Nous constatons que les acteurs de la santé font toujours de grèves répétées, moi je vois que, il faut que mon gouvernement et moi les écoute profondément pour savoir de quoi il s’agit exactement
Ils réclament souvent des primes, ils réclament souvent des améliorations salariales, qu’est-ce que vous allez faire pour eux ?
Si nous regardons parce que c’est leur travail qui donne la vie à nous tous. Si nous regardons que, on peut augmenter leur salaire, on peut leur donner des primes, parce que je ne suis pas encore au poste. Dès que je serai au poste je vais voir la faisabilité.
Mais il faut que vous ayez les idées !
J’ai déjà l’idée en moi et il faut que les Béninois me poussent. Et quand ils vont m’élire présidente de la République, moi je sais que, je peux faire ce que je suis en train de dire.
Est-ce que vous pensez qu’un médecin ou un infirmier ne gagne pas bien sa vie au Bénin ?
Non, nos agents permanents de l’Etat ne gagnent pas bien leur vie. Les salaires sont bas et il faut les améliorer. Les primes qu’ils réclament, il faut qu’on voit dedans pour voir, qu’est-ce qu’il faut leur faire pour leur doter d’une compétence dans leur travail. Parce que tant que la personne a ses idées ailleurs, il ne peut pas faire ce qu’on l’a confié.
Donc, déjà vous promettez une augmentation des salaires
Oui, une augmentation des salaires et aussi des primes qu’ils réclament, on va vérifier, il faut mettre des gens qui sont du secteur qui peuvent vérifier ces choses et ensemble, on va leur donner le droit qu’ils réclament.
Donc si vous arrivez au pouvoir, les grèves vont cesser ?
Oui, les grèves vont cesser et plus jamais de grève au Bénin.
Madame Elisabeth Agbossaga Jawad, quelque part dans votre projet de société, vous avez parlé de la lenteur administrative que vous allez pouvoir corriger. Comment allez-vous prendre pour corriger cet état de choses qui pour vous est un mal qui tue le Bénin ?
Pour corriger ces genres de chose, ça n’a pas besoin d’être sévère ou bien quoi, il faut d’abord sensibiliser la personne que tu as confié le travail, avec douceur. Faut pas aller avec des sanctions qui peut effrayer la personne. Moi je vois que pour mettre fin à la lenteur administrative de notre pays, on doit tout faire pour que les heures de travail soient respectées.
Mais, dites-nous comment cette lenteur se manifeste et quelles en sont les conséquences?
Par exemple, un dossier que vous amenez dans un niveau donné dans une administration, la personne qui peut traiter rapidement le dossier peut être là ou peut ne pas être au poste. C’est de là la personne qui a amené ce dossier commence par faire des va et vient. Il faut qu’on sensibilise les agents. Mais avant, il faut investir pour pouvoir changer la mentalité des béninoise. Aujourd’hui, notre mentalité c’est ça qui tue toute chose. Le Béninois pense que il faut mettre quelque chose avant d’obtenir quelque chose. Il faut que tu dois connaître quelqu’un là .... Le Bénin appartient à nous tous. Tous les Béninois ont les mêmes droits et il faut considérer d’abord les Béninois. Pour madame Agbossaga, une fois élue présidente de la République, je privilégie les Béninois d’abord parce qu’ils sont dans leur pays et on doit les écouter et recueillir des idées à leur niveau aussi, pour mettre à la disposition de la bonne gouvernance que nous pensons mettre à leur disposition. Donc moi je dis, la lenteur administrative au Bénin, c’est ça qui nous ralentisse sur toutes les domaines. Et il faut que les Béninois aussi changent leur mentalité. Une fois au poste, il faut respecter l’heure de travail. Et moi je vois, avant de respecter ça, il faut d’abord améliorer les conditions de vies des travailleurs. Parce que si la personne n’est pas bien payée, ça peut le frustrer aussi et il ne peut pas faire ce qu’il a droit de faire.
Quand vous parlez de la lenteur administrative, pour remettre véritablement les Béninois et les Béninoises au travail, on a vu par le passé, cette initiative du mois du service public, ‘’zéro dossier’’ dans les tiroirs. Est-ce que vous allez vous inspirer de cette expérience pour pouvoir créer la vôtre?
Moi j’ai parlé tout à l’heure que mon gouvernement et moi, nous allons tout faire pour sensibiliser d’abord psychologiquement et après ça, il faut qu’il y ait des suivis. Parce que si tu confies un travail, il faut mettre des gens qui vont suivre jusqu’au bout. S’il n’y a pas de suivi, tout le monde peut faire comme on veut. Et s’il y a de suivi, les gens ne peuvent pas biaiser dans leur travail.
Il faut donc intensifier le suivi pour que les Béninois se mettent au travail.
Comment comptez-vous organiser ce suivi dont vous parlez ?
Dans chaque administration, nous avons les directeurs et des responsables à chaque niveau. Moi je souhaiterais que ces responsables, une fois nommés c’est à eux de faire leur travail, mettre leur compétence à la disposition des agents qui sont sous leur tutelle. Et là, moi je vois que si le ministre ou le directeur en question fait son travail comme cela se doit, en donnant des coups de main à ces agents qui sont sous son tutelle et procède aux vérifications à tous les niveaux, le travail devrait pouvoir évoluer et tout le monde doit sur qui vive sur tous les dossiers, moi je vois que le travail peut aller dans notre pays.
Maintenant ceux qui ne font pas leur travail, qu’est-ce que vous prévoyez à leur encontre ? Une sanction ?
Pas tellement une sanction. Celui qui donne sa vie pour le travail de son peuple, il ne faut pas trop sanctionner. Il faut l’amener d’abord à la raison. Je pense qu’il faut privilégier d’abord la sensibilisation parce que je pense que les Béninois plusieurs parmi nous ne sent pas l’importance de ce qu’il doit apporter au développement du pays. La population qui est hors du gouvernement pense que s’il reste hors de ce gouvernement, ça va apporter quelque chose de bien non.
Donc, quand vous serez au pouvoir, vous n’allez pas sanctionner ?
Je vais sanctionner. Mais avant de sanctionner, je dois les amener à la raison, ce que tu as fait maintenant c‘est pas bien, il faut que tu essaies d’améliorer. C’est ça qui est l’avancement de notre pays. Il ne faut pas que le patron fait trop patron parce que lui il est là pour donner son expérience à ceux qui sont sous son tutelle. Moi je vois qu’au Bénin, nous devons nous s’entraider.
Si vous ne sanctionnez pas, comment comptez-vous lutter contre la corruption?
Non, je dis qu’on peut sanctionner. Mais avant de le faire, il faut privilégier le dialogue. Oui, il faut privilégier le dialogue d’abord pour que l’autre sache la faute qu’il est en train de commise d’abord. Mais tant qu’on n’aura pas sensibilisé d’abord, il n’aura pas la pleine conscience de ce qu’il doit faire. Parce qu’il y a des lois qui protègent nos administrations et il y en a qui protègent aussi les citoyens.
Madame Agbossaga, vous-mêmes vous l’avez dit tantôt. Nous sommes dans une administration où il faut, si je reprends vos propres termes, déposer quelque chose avant d’obtenir quelque chose. Donc, minée par la corruption. Qu’est-ce que vous voulez faire pour mettre un terme à la corruption dans notre pays?
Il y a déjà des lois. Mais, je vois ces lois ne permet pas que celui qui veut piller les biens publics avant que la personne peut avoir peur l’acte qu’il veut commettre, moi je vois que il faut corser les lois qui peut effrayer ce dernier à ne pas aller vers ces actions qu’il veut mener. Donc moi je vois que les Béninois sont suffisamment intelligents et consciencieux, des gens qui veulent travailler pour leur nation. Et si on mettait les moyens à leur disposition pour leur épanouissement, ils pourront réellement faire le travail. Il faut qu’on mette le Bénin au travail.
Mettre le Bénin au travail comme vous l’aviez dit, cela passe par le respect des textes. La loi fondamentale de notre pays, dans votre projet de société, vous n’en avez pas fait cas !
La loi fondamentale !
Je parle de la constitution
Je dis qu’il faut respecter la constitution. Tout ce que nous avons mis dans notre constitution, il faut respecter ça. Il ne faut pas violer la constitution. L’essentiel pour moi, c’est le respect de la constitution. Mais je dis le Bénin est un pays où les Béninois aiment leur pays, ils aiment les lois qui sont dans leur constitution. Donc, je pense que le respect nous permettra de faire de grandes choses pour faire rayonner le pays.
Madame Agbossaga, vous mettez l’accent sur la notion de projet de territoire au cœur de votre quinquennat. Qu’est-ce que cela signifie ?
Moi en tant que conseillère communale, moi j’ai parcouru presque tout le Bénin. Et dans chaque région ou département du pays, les problèmes réels qui se posent aujourd’hui, au niveau de l’aménagement du territoire ne sont pas les mêmes. il ne faut pas mettre les mêmes projets qui tu as mis pour l’Atlantique et pour le Mono dans l’Ouémé. Les problèmes ne sont pas les mêmes. C’est donc pour cela que, une fois élue, on va envoyer des techniciens, des gens expérimentés qui vont aller vers la population de chaque département, de chaque commune pour leur demander leurs besoins fondamentaux. Si les besoins fondamentaux sont enregistrés, c’est à cette base-là que nous allons élaborer notre budget national, pour pouvoir corriger les insuffisances de chaque localité de notre pays. La décentralisation dont on parle ça doit donc être respectée dans chaque zone pour que les projets ne soient pas les mêmes parce que les conditions de vie ne sont pas les mêmes.
Donc, ce n’est qu’une fois au pouvoir que vous allez pouvoir faire explorer le territoire national et faire des propositions concrètes par rapport au projet de territoire? Donc, là vous n’avez encore rien conçu?
Non, non. J’ai des choses mais il faut des techniciens qui, seront autour de moi. Une fois élue présidente de la République, moi je souhaiterais que, il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
C’est une phrase que tout le monde répète par ici!
Non, chaque citoyen a des talents et chaque citoyen a son secteur de travail. Donc, il ne faut pas dire que l’autre qui n’est pas de ce secteur soit impliqué dans l’autre.
Donc vous allez nommer un ministre de la décentralisation expert de la décentralisation?
Oui, ça va être comme ça. Si on fait comme ça, il est du domaine, il doit chercher des techniciens comme lui qui vont nous rapporter quelque chose de bien.
Le ministre de la culture sera un chanteur ou…?
Non je ne dis pas ça.
Dans votre projet de société, vous avez parlé de la politique nationale de la décentralisation et de la déconcentration. A quoi cela va servir concrètement ?
Vous savez, dans chaque commune, il y a les services déconcentrés. Et ces services déconcentrés, il faut les doter d’outils de travail. On les envoie seulement dans les communes pour accompagner les maires de ces communes-là; mais, on ne les donne pas les moyens qu’il faut. Pour madame Agbossaga, une fois élue présidente de la République, je dois inviter dans chaque commune, on doit doter des outils, on doit donner les moyens financiers pour que les services déconcentrés de chaque commune soient actifs.
Ces services déconcentrés n’ont pas les moyens qu’il faut actuellement?
Ils ont les moyens mais ils n’ont pas tous les moyens qu’il faut. Moi, je fais mes enquêtes d’abord. Je ne suis pas venue postuler pour rien. Il faut d’abord voir ce qui ne va pas avant de dire ce qu’on veut faire.
A vous entendre madame, on est tenté de croire que si éventuellement les Béninoises et Béninois vous faisaient confiance et vous portaient à la tête de la Marina, vous allez pouvoir réellement aider toutes les communes qui pourront se développer. N’est-ce pas des paroles mielleuses pour bleuir le Béninois?
Je donne une chance au peuple béninois. Pour une fois, la vérité politique va sortir au Bénin.
Et ce sera par vous que ça va commencer?
Par madame Agbossaga. Mon gouvernement et moi, nous ferons tout pour que les Béninois seront au cœur du développement.
Mais comment comptez-vous pouvoir réellement mobiliser les fonds pour pouvoir réussir à doter les communes du matériel nécessaire? Quelle sera votre source de mobilisation des ressources?
D’abord, la volonté que j’ai pour postuler à ce poste, d’abord, c’est ça qui compte. Et après cela, il y a l’amour. Il faut que les Béninois admirent quelqu’une ou quelqu’un pour dire une fois dans notre vie, nous allons lutter pour amener ce dernier au pouvoir sans l’achat de conscience.
Est-ce que vous avez des partenaires?
Attendez, je viens là. La volonté que moi j’ai, c’est ça qui compte d’abord. Il faut avoir l’intention et une fois que l’intention est là, j’ai mes partenaires. Et, il y a des bailleurs de fonds qui proposent. Une fois au pouvoir, je vais les tendre la main, les écouter et si je vois que ça peut arranger notre pays, moi madame Agbossaga, moi et mon gouvernement, on va s’engager. Il faut chercher, on doit courir pour chercher les bailleurs, pour mettre l’argent.
C’est vrai qu’une chose est de chercher des bailleurs au plan international; mais du point de vue interne, quelle sera la politique financière que vous allez mettre sur pieds pour pouvoir mobiliser les ressources financières du point de vue interne? Ou, si vous voulez, vous êtes un élu communal. Nous avons un budget qui repose essentiellement sur la fiscalité, les impôts. Comment vous allez faire pour que les populations sortent pour payer effectivement leurs impôts afin que le pays compte d’abord sur ses propres moyens avant de penser aux partenaires au plan international?
Note pays a des opportunités. Nous avons le port qui est là. Le Port autonome de Cotonou est une richesse que Dieu nous a donnée. Et, il y a déjà des réformes qui sont engagées. Il faut les améliorer et l’étoffer encore davantage par d’autres moyens. Si nous voyageons vers le Togo qui est à côté, on constate que leur port a déjà évolué d’une manière ou d’une autre; et il y a des opérateurs économiques qui sont dans des pays frères, tels que le Burkina à côté. Mais eux, ils n’ont pas eu la chance d’avoir la mer à côté. Donc moi je dis, il faut que ces pays qui ont leur transit, parce que notre pays, c’est un pays de transit. Et si je vois bien, notre position géographique, notre pays est un pays de transit. Il faut voir le Niger qui est là et qui ne profite pas de notre position géographique, donc on doit les impliquer, on doit impliquer le Burkina, le Mali, d’autres pays qui sont à notre côté, et de là, eux tous, ils vont contribuer pour que notre caisse soit renforcée. Aussi, au niveau de la fiscalité, nos commerçants, il faut les sensibiliser.
Le Port autonome de Cotonou, vous comptez sur ce poumon de l’économie nationale, comme on le dit au Bénin. Mais quelles sont les réformes que vous allez entreprendre, une fois au pouvoir pour permettre réellement au Port autonome de Cotonou, de pouvoir booster l’économie nationale?
Je vous ai dit tantôt que je dois inviter les pays frères qui sont à côté, pour qu’ils puissent…On doit leur faire des prestations vers leurs pays. Aussi, il y a les jeunes transitaires qui sont là, c’est des compétences aussi. On ne doit pas les oublier. Et aussi, il y a des acteurs portuaires qui sont là. On doit les inviter parce que, vous savez, si c’est leur secteur, ils sont là pour ça. On doit recueillir des idées à leur niveau. Je complète ce que moi j’ai en moi, pour que les réformes…Il y a d’autres réformes qu’on doit compléter. Aujourd’hui, on doit élargir notre quai. Je vois les grosses navires qui passent à nos côtes. Il faut que, on renforce encore, on élargisse un peu le quai pour que les autres pays peuvent faire passer leurs marchandises ici pour qu’on puisse avoir des recettes.
Nous allons permettre à Madame Elisabelth Agbossaga épouse Djawad, de présenter son logo aux électeurs.
D’abord, je demande à tous les Béninois et Béninoises, surtout mes femmes qui j’admire beaucoup, le jeunesse qui est derrière moi, madame Agbossaga Elisabeth, c’est le logo, mon logo, c’est ça. Voici la photo. Je suis la troisième sur le spécimen de la Céna. Donc, ils vont voir ce photo, la photo avec ce logo, que je doigte maintenant. Je leur demande de voter massivement, pour la présidente Elisabeth Agbossaga, pour le rayonnement de notre pays.
Merci madame Elisabeth Agbossaga épouse Djawad. Vous parlez du Bénin rayonnant, avant on parlait du Bénin émergent. Qu’est-ce que vous mettez dans rayonnant?
Si vous constatez bien au début, j’ai dit tout à l’heure que le Bénin, ça a beaucoup d’opportunités. Avant que le Bénin va rayonner, je dois impliquer tous les Béninois, recueillir les idées à chaque niveau parce que les Béninois ont des idées, ils ont des idées. Moi, je sais que je ne vais pas épargner quelqu’un et aussi de donner une chance à chaque citoyen de mon pays, pour créer des richesses.
Intéressons-nous à un autre pan de votre projet de société. Je veux parler plus précisément de l’agriculture. Qu’est-ce que vous comptez faire dans le secteur agricole pour permettre aux agriculteurs aujourd’hui de pouvoir booster leurs activités?
Le Bénin, ça a deux secteurs qui peuvent apporter beaucoup d’argent. Il y a le port qui est le poumon et l’agriculture. Si nous assainissons bien le secteur agricole, je pense que le Bénin va bouger. Je donne l’exemple du Burkina qui est à notre côté. Le Burkina qui est à côté du Bénin, eux, ils n’ont pas assez de moyens comme nous. Pourquoi je dis le moyen? Quand tu es intelligent, il faut savoir que tu as déjà tout en toi-même.
Vous voulez dire que les autres ne sont pas intelligents comme nous?
Ils sont intelligents. Mais nous, on a eu la chance d’avoir la mer à côté de nous. De façon pratique, il faut assainir aussi le secteur agricole, donner les moyens…
Quelles sont les cultures sur lesquelles nous pouvons nous baser pour notre agriculture ?
Il y a le coton, il y a d’autres filières aussi.
Vous allez privilégier le coton?
Oui
Est-ce qu’on va continuer par cultiver le coton sous votre mandat tel qu’on le fait actuellement?
Oui, mais moi, je vais donner des moyens, financer sérieusement le secteur agricole financière pour que ce secteur soit renforcé.
Est-ce qu’il ne faut pas privilégier d’autres produits? Le Béninois comme le dit dans la rue, le citoyen lambda, ne mange pas du coton, il y a beaucoup d’autres produits!
C’est ça je dis. Il y a des groupements de femme aujourd’hui qui se statuent sur le manioc. Ces groupements, ils veulent transformer ces produits béninois pour faire d’autres choses et exporter. Il faut donner la chance aussi à ces groupements, à ces femmes qui ont l’envie, les doter de moyens financiers, des appareils qui peut les amener à faire ces transformations. Il y a le palmier à huile que les autres pays envisagent vers nous. Mais nous sommes là on ne bouge pas là-dessus. Une fois élue présidente de la République, je vais me baser sur ces produits-là. Il y a aussi l’ananas. A côté ici, les autres pays n’ont pas d’ananas mais nous autres nous avons l’ananas qui est là. La Côte d’Ivoire importe notre ananas et une fois arrivé là-bas on met les étiquettes de la Côte d’Ivoire. Pourquoi pas le secteur de l’ananas ne pas les renforcer, les financer? Parce que moi je vois que c’est le financement qui est le problème fondamentaux…
Fondamental!
Fondamental des Béninois. Une fois que la jeunesse a un projet, il amène dans des banques pour dire, il faut me financer, inutile de les financer.
Vous-voulez fiancer les projets agricoles comment?
Les agriculteurs, on doit les inviter d’abord, les écouter profondément, parce que c’est eux qui ont besoin de financement. Il ne faut pas lancer de l’argent dans l’air comme ça. Il faut les inviter, recenser tout ce qu’ils ont comme besoins et quand ces agriculteurs nous dit nous avons besoin de ça, ça, ça, il faut que leur santé aussi nous préoccupe. Il faut que la personne soit en bonne santé avant de travailler pour son pays parce que, une fois que, eux se lancent dans leurs travaux, nous en tant qu’autorités, on va là-bas pour recenser, pour ramasser tout à leur niveau et c’est ça que nous exportons pour renforcer la caisse de l’Etat.
Vous, votre politique financière se résume autour de l’écoute des populations?
D’abord, je les écoute, je recense tout ce qu’ils m’ont dit et mon gouvernement et moi, nous irons étudier pour voir la faisabilité, appeler les investisseurs, voir dans la caisse de l’Etat, qu’est-ce qu’on peut faire rapidement pour ne pas avoir de retard dans ce secteur parce que ce secteur, c’est un secteur qui joue sur le temps. Il y a la pluie, il y a aussi le moment où on peut semer, il y a tout ça là. Donc, il faut les écouter parce que amener des techniciens qui peut les assister aussi, parce qu’il ne faut pas envoyer de l’argent et ne pas faire…Il faut suivre ce qu’on fait. On doit faire le suivi de tout ce qu’on doit arrêter. Donc, il faut que si nous les dotons d’argent, il faut que nous envoyons des techniciens qui vont faire le suivi de tout pour que l’amélioration de ce secteur soit et les acteurs mêmes qui sont dans le secteur, soient un peu améliorés dans leurs conditions de vie. Il faut que les cotonculteurs, les agriculteurs qui cultivent la terre aujourd’hui, ils soient …On doit faire d’eux, les professionnels de ce secteur. On ne doit pas les ignorer. Moi je suis prête à les amener à la professionnalisme parce que une fois que c’est eux qui produisent chaque année et on les laisse comme ça dans le bredouille, moi je vois que le gouvernement doit prendre ses responsabilités à deux mains et les écouter, les suivre, les doter des moyens qu’il faut.
Donc, quand vous serez au pouvoir, vous allez prendre vos responsabilités par rapport au secteur de l’agriculture. Vous avez fait également un clin d’œil à l’énergie dans votre projet de société. Le Bénin fait face en ce moment à un délestage. Que comptez- vous faire pour régler de problème?
Le problème de l’énergie, c’est fondamental pour notre pays. Le Bénin, c’est un pays qui ne doit pas souffrir de rien. Nous avons des talents et je sais que, une fois élue au poste du président de la République, je dois renforcer ce secteur en faisant quoi? Moi je parle toujours de techniciens pourquoi? Sans le technicien, même si tu as l’argent tu ne peux rien. Et quand tu parles de technicien, il faut des cadres aussi qui vont étudier tout. Et après cela, pourquoi les pays qui sont aux côtés du Bénin, qui sont à côté de nous, pourquoi eux autres ils ont de l’énergie et on va là-bas pour acheter et revendre ici? Il faut que nous aussi on pense à l’améliorer en construisant une fois pour de bon, un barrage de haute gamme, parce que moi je vois que si tu veux créer, tu peux créer, si tu as envie de faire, tu peux le faire.
Et si tu n’as pas l’argent?
Il y a les bailleurs de fonds. Il faut voir les conditions, exposer au peuple béninois pour dire, nous souffrons de truc depuis longtemps, mais aujourd’hui, moi madame Agbossaga, élue présidente de la République, je vais vous doter de telle, telle, telle chose, leur expliquer à fond. Et moi je dis, quand j’ai été élue conseillère communale de Bohicon, je dis, dis mais chaque 6mois, je viendrai vous rendre compte. Il faut que les autorités aussi rendent compte à leurs populations. Moi je promets au peuple béninois, une fois élue présidente de la République, je dois leur rendre compte chaque 6 mois. Ou bien mon entourage, mes ministres vont leur rendre compte.
Revenant à la question de l’énergie, vous avez parlé d’un barrage que vous allez pouvoir faire, mais il y a aussi beaucoup d’autres secteurs, notamment les énergies renouvelables. Comment comptez-vous aborder cet état de choses?
Les énergies renouvelables comme le solaire par exemple, ça là, c’est une innovation que nous devons améliorer, après que Dieu nous a donné le soleil gratuitement. Et si Dieu a permis qu’on peut le retenir quelque part, pour pouvoir trouver de la lumière, ça là, on doit essayer de l’améliorer. On doit l’améliorer pour que même dans les villages, tout le monde dans les villages, il faut que chaque citoyen ait de la lumière pour sa vie parce que, on ne vit qu’une seule fois. Moi je dis aussi, ce secteur c’est capital pour notre pays parce que depuis un temps, sans l’énergie, les secteurs privés aussi ne peuvent pas fonctionner, notre administration ne peut pas fonctionner, donc je dis, il faut que les secteurs privés aussi investissent dans ce secteur de l’énergie afin que nous puissions…
Parlons aussi du secteur des hydrocarbures, vous voyez les stations manquent de carburant. Pendant ce temps, l’essence frelatée est au bord de nos routes. Qu’est-ce que vous comptez faire quand vous serez élue présidente pour assainir le secteur? Est-ce que l’essence vulgairement appelée Kpayo va disparaître? Est-ce qu’il y aura désormais du carburant à gogo dans nos stations?
Moi, j’ai ce projet depuis fort longtemps. Et je veux soumettre au peuple béninois. Vous savez, dans un pays, il y a chaque citoyen qui prend un secteur, qui dit c’est ça moi je veux faire. Et si le gouvernement peut faire appel à ces personnes qui vendent des essences frelatées et leur demander leurs besoins. Quand une fois on échange avec les personnes qui sont dans ce secteur de l’essence frelatée, moi je dis on doit créer des mini-stations, sur toute l’étendue du territoire.
Est-ce que vous en aurez les moyens? Ou bien vous comptez toujours sur les bailleurs de fonds?
Non pas seulement sur les bailleurs. Il faut aller d’abord avec ses moyens qu’on a. le Bénin doit doter d’un petit moyen toujours. Avec ces moyens-là, je peux créer des mini-stations, créer de l’emploi pour ces personnes-là qui ont envie de vendre l’essence. Parce que quand nous quittons Cotonou pour aller à Bohicon, ma ville natale par exemple, on ne voit pas de stations. Et les gens qui sont obligés de frauder la loi pour vendre ces choses-là, ils ont envie de faire cette activité. Donc, on doit les inviter, les écouter, les doter de moyens. Donc, moi je suis sûre que, une fois que les mini-stations seront posées sur toute l’étendue du territoire, ces personnes-là, on doit leur trouver de l’emploi là. On doit les recenser, les enregistrer en bonne et due forme et on va leur donner cet emploi. On peut créer des groupes, par zone et si ce groupe travaille aujourd’hui, demain l’autre va relayer et comme ça, on donne la chance à ces populations qui ont aimé ce secteur. Et moi, j’ai dit à part ça aussi, il faut que notre administration de la Sonacop, on doit voir tout clair, et réviser tout et revoir tout.
On va faire un audit et repartir sur de nouvelles bases?
Oui et assainir
Donc une fois au pouvoir, madame Elisabeth Agbossaga, vous allez mettre fin à l’essence dans l’informel?
Mettre fin en invitant la population qui sont lancées dans ce secteur pour dire que c’est leur secteur, il ne faut pas avec violence les faire du mal.
J’imagine que vous ferai la même chose avec les vendeurs de faux médicaments?
Faux médicaments, ça là, c’est pas bien pour la santé de l’homme. On doit les sensibiliser aussi. On a besoin de sensibiliser, parce que celui qui se lance dans cette activité ne sait pas, ne maîtrise pas si…Le Béninois à la base, on a des Béninois qui sont des analphabètes, qui ne maitrisent pas tout. Il faut communiquer autour du truc d’abord. C’est les citoyens du pays.
A tout point de vue Elisabeth Agbossaga, votre projet de société, une fois élue, vous vous résumez juste à la communication, au dialogue!
Surtout communiquer dans la langue nationale, dans chaque localité du pays, changer de mentalité, leur parler parce que c’est nos compatriotes.
Vous sentez que lorsqu’on s’adresse au Béninois il comprend?
Il comprend. C’est parce qu’on ne les parle pas. Plusieurs sont naïfs dans tout ce que nous faisons. Parce que moi je sillonne souvent les villages pour écouter, pour écouter ma population. Je dois les sensibiliser par des communications.
Et si on abordait à présent les secteurs sociaux, la promotion de la jeunesse et de la femme?
La jeunesse, ils ont déjà une chance. Parce que madame Agbossaga a postulé.
Parlons de la jeunesse, quelles sont les dispositions que vous allez prendre?
J’invite la jeunesse béninoise à commencer par créer des idées.
Parce qu’il y a la mise en place des petites et moyennes entreprises, qu’allez-vous faire dans ce sens et quelle sera la fiscalité adaptée pour permettre à ces petites et moyennes entreprises de ne pas mourir très vite juste après leur création?
Au niveau de la fiscalité, je vous ai dit tout à l’heure, on doit rabaisser un peu.
Rabaisser comment? Actuellement, il y a la taxe professionnelle synthétique qui est la taxe appliquée aux petites et moyennes entreprises. Comment est-ce que vous allez-vous prendre une fois présidente du Bénin?
Moi, je dis toujours, il faut dialoguer avec les gens. Si tu n’écoutes pas ta population, tu ne peux pas savoir ce que la population a besoin. Il faut qu’on dialogue avec eux. Tu les invites d’abord. Une fois élue présidente, je les invite au palais.
Vous êtes opératrice économique, est-ce qu’on peut savoir, de quoi la population a besoin au niveau des taxes?
Au niveau des taxes, la population a besoin de l’abaissement des taxes qu’ils payent au niveau des…
Disons que quand vous serez élue, vous allez opérer des réformes fiscales
Oui, rabaisser les taxes, avec le dialogue commun que nous allons faire, c’est ça qui va me donner la chance de rabaisser légèrement. Et tant qu’on ne dialogue pas avec la population, tu risques toujours…et moi je dis, une fois élue présidente de la République, il faut qu’on me critique. J’aime les critiques. Parce que quand on me critique, je vais me saisir pour ah çà là, je fais mal c’est pour ça. Donc j’aime les critiques, quand la population critique, il faut que celui qui est au pouvoir pense que quelque chose ne va pas, c’est pour ça, ils sont en train de dire ça. Donc, il faut les inviter. Même, une fois au pouvoir, l’opposition je vais l’inviter, l’écouter, parce qu’il réclame quelque chose; c’est pourquoi il est en train de revendiquer.
Puisque vous tenez tant aux jeunes, qu’est-ce que vous allez faire pour les jeunes? Combien d’emploi vous allez pouvoir créer aujourd’hui pour les jeunes?
Premièrement, je dois recenser les chômeurs, leur trouver un petit moyen de rémunération.
Est-ce à dire que vous allez payer un salaire à tous les chômeurs?
Oui pour les chômeurs. Parce que celui qui n’a pas d’emploi, c’est lui qui peut aller faire tout ce qu’il peut …
Vous allez trouver les moyens pour payer tous les chômeurs par mois?
Par la grâce de Dieu si je suis élue présidente de la République, je suis la mère de la nation.
Pour réussir, il faut que vous ayez une politique financière très claire?
C’est ça je vous dis, je dois impliquer la population béninoise et discuter. Je sais que la population béninoise, ils ont l’intelligence de créer de richesse pour leur pays. C’est parce qu’on les a mis hors du jeu. Moi, je vais donner un coup de main à tout le monde, écouter tout le monde jusqu’à la base. Qu’est-ce que toi tu peux produire pour ton pays et si la jeunesse est prête à m’accompagner, ils vont me proposer des projets. Et je dois tout faire pour les financer parce que c’est pour ça que je suis là. Je dois tout faire pour les écouter. Et une fois que je donne de financement, on doit suivre avec eux parce que, il faut…
Combien d’emploi allez-vous créer madame Elisabeth une fois élue?
Nous sommes 9 millions de Béninois. Le nombre de chômeurs que compte notre pays aujourd’hui, c’est ça que moi je vais voir, pour innover. Laissez-moi aller d’abord à la place qu’il faut, pour pouvoir vous démontrer ce qui est en moi. Moi, je sais que la jeunesse a déjà une chance parce que tant que je suis mère et j’ai des enfants jeunes à la maison, si aujourd’hui moi je conduis de grosses caisses et mes enfants ne peuvent pas conduire demain, ça veut dire que je n’ai rien fait dans ma vie.
Madame vous avez une fois encore l’opportunité de présenter votre logo aux téléspectateurs qui nous suivent.
Je demande à tous les Béninois et Béninoises, que le logo de l’Udc Nounagnon, la présidente, la candidate, femme aujourd’hui au Bénin, c’est madame Agbossaga Elisabeth. Si vous votez ce logo, c’est madame Agbossaga Elisabeth. Et ce logo accompagné de cette photo, je pense que c’est ça qui sera le Bénin qui va rayonner.