Une délégation du Comité exécutif de la Fédération béninoise de boxe était, vendredi 11 novembre dernier, à Parakou. Elle a rencontré le bureau de la Ligue régionale de boxe du Borgou-Alibori. Au centre de leurs discussions, il y avait les problèmes qui minent le développement du noble art dans les deux départements.
Le noble art béninois ne saurait être l’affaire des seuls clubs de Cotonou et de Porto-Novo. C’est pour s’enquérir des difficultés auxquelles la pratique de cette discipline sportive est confrontée dans les départements du Borgou et de l’Alibori, qu’une délégation du Comité exécutif de la Fédération béninoise de boxe s’est rendue, vendredi 11 novembre dernier à Parakou.
Le principal problème évoqué, au cours des échanges qu’elle a eus avec les membres du bureau de la ligue régionale de boxe de ces départements, reste les conflits d’intérêts personnels. «Sans vouloir décourager nos collaborateurs départementaux, il faut reconnaître que ça ne va pas. En termes d’organisation, il y a encore à faire. La plaie même de cette situation, c’est qu’il y a des conflits. Vous savez que sans la paix, il ne peut y avoir de développement», a indiqué le vice-président de la fédération, René Bèwa. «Depuis des années malheureusement, cette plaie conflictuelle commence à se gangrener », a-t-il déploré.
C’est pour éviter le pourrissement de la situation, que des pistes de solutions ont été proposées par les membres de la délégation aux responsables de la Ligue régionale. René Bèwa les a invités à relire les textes qui régissent la fédération. Leur maîtrise, selon lui, devrait leur permettre de savoir situer les attributions qui incombent à chacun d’eux au sein du bureau. Il les a également conviés à tenir leurs réunions. «Si les gens ne se voient pas, ils ne peuvent pas s’entendre. Ils ne peuvent que s’entredéchirer», a fait constater le vice-président.
Au terme de la rencontre, les membres de la Ligue régionale ont pris l’engagement de repartir sur de nouvelles bases en mettant de côtés leurs divergences. «Il en va du développement du noble art dans le Borgou et l’Alibori», a admis leur président, Doro-Sounon Nassara. «Maintenant, nous allons nous entendre et nous réconcilier. Chacun doit jouer le rôle qui lui incombe. Les entraîneurs sauront désormais à quoi ils devront s’en tenir et la ligue sera la ligue», a-t-il insisté tout en rassurant qu’il n’y aura plus de conflits d’attributions au niveau de sa ligue.
Après le Borgou et l’Alibori, la délégation dans le Zou et les Collines pour le même exercice, le week-end dernier. La prochaine étape de sa tournée, c’est aux pugilistes des Forces armées béninoises et leurs responsables, qu’elle la consacrera.