A travers un message d’espoir en réponse au tableau sombre peint par le maire de Parakou, le Président Talon a assuré aux Béninoises et Béninois que son gouvernement et lui travaillent pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la reconstruction du pays. Il a appelé les Béninois a nourri l’espoir d’un lendemain meilleur. Lire ci-dessous un extrait de la sa déclaration
« Je suis venu à Parakou sans ministres parce que lorsqu’on vient chez soi, ou chez sa bien-aimée, on vient tout seul parce qu’on est à la maison. C’est avec beaucoup d’émotions que je vous retrouve ici dans la cité des Kobourou qui m’a vu prospérer dans les affaires. En écoutant le maire tout à l’heure, j’ai eu l’impression que Parakou est le seul enfant malade du Bénin. Malheureusement non. Malheureusement non, tout le Bénin est malade. Que ce soit au plan du développement général, au plan des infrastructures, de l’école, de la santé, de la sécurité, tout est à faire. Quand je faisais la campagne, j’étais venu à Parakou et je vous ai dit que j’étais prêt, que j’étais préparé pour la fonction, que je connais mon pays, que je sais à quel point le pays va mal, que j’étais prêt. Je vous affirme que je demeure prêt, je me suis déjà mis au travail. Mais les sept mois qui viennent de s’écouler ont été pour moi éprouvants. Il a fallu consacrer des jours et des nuits à repenser plus que je ne l’imaginais. A réorganiser le pays dans tous les sens, dans tous les secteurs pour faire face au quotidien (…) Nous avons eu autant de mal pour réfléchir, structurer, pour mettre en place une politique pertinente dans tous les domaines. Vous savez quand on a faim, on est impatient. Quand on manque de tout, chaque minute qui passe paraît une éternité. On n’a pas le temps d’attendre. Et c’est ce que nous vivons aujourd’hui. Mes compatriotes qui ont fondé tant d’espoir dans mon élection ont l’impression que les sept mois qui viennent de s’écouler constituent déjà presque tout le mandat. Et c’est à raison qu’ils sont si impatients parce nous manquons de tout. Mais, on a beau avoir faim, il n’est pas convenable de manger un plat mal préparé. Il faut avoir la patience d’attendre qu’il y ait des ingrédients. Que les ingrédients soient mélangés pour être portés au feu. Que la sauce mijote et que le repas soit digeste (…) Nous comprenons l’impatience des populations tant est que les besoins à satisfaire sont grands. Mais nous croyons en ce pays. Je veux que vous soyez fiers de moi au terme de mon mandat. Dans quelques mois, nous allons mettre le Bénin entier en chantier. Nous sommes en train de mettre en œuvre pour les populations une politique efficace pour résoudre le problème de l’habitat afin de permettre à nos populations de disposer de cadre de vie décent. Dans quelques semaines nous allons éditer et publier le programme d’action du gouvernement. Vous verrez ce que nous avons prévu en détail pour nos populations (…) »