L’ancien ministre et ancien député Bernard LaniDavo était, hier dimanche 13 novembre, sur l’émission « Zone franche » de la chaine de télévision Canal 3. Il a apprécié le budget de l’Etat gestion 2017 et le programme d’actions du gouvernement 2016-2021.
« Trois piliers, 7 axes stratégiques, 77 réformes, 299 projets de développement dont cent soixante (160) projets en cours et qui ont besoin d’être dynamisés, quarante cinq (45) projets phares et quatre-vingt quatorze (94) nouveaux projets prioritaires. Le tout, pour un montant global évalué à neuf mille trente-neuf milliards (9.039. 000. 000. 000) francs Cfa ». L’ancien ministre Bernard LaniDavo trouve le Programme d’actions du gouvernement ambitieux, riche et réalisable. « Il vaut mieux avoir de l’ambition », a-t-il affirmé au regard des nombreux projets exprimés dans le Pag. Pour l’invité, l’essentiel n’est pas de tout achever avant la fin du mandat, mais de réaliser le maximum. Et le coût des ambitions du gouvernement ne l’effraie pas. Il faudra juste, selon lui, que les institutions de contre pouvoir jouent pleinement leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale pour limiter les écarts. C’est pourquoi l’ancien parlementaire Bernard Davo invite les députés à rester vigilants. Quant au budget général de l’Etat gestion 2017, l’ancien parlementaire le juge à la taille des ambitions du gouvernement. Sur la question, il attire encore l’attention des parlementaires quant à leur rôle. Outre le Pag et le budget général de l’Etat gestion 2017, l’invité de l’émission « Zone franche » s’est prononcé sur certains sujets d’actualité. Abordant la tournée du chef de l’Etat dans le Nord, l’ancien député invite à voir cette sortie du président, comme un acte ordinaire qui répond à sa qualité de père de la nation. « Le président de la République est attendu partout. S’il va ici ou là, c’est pour écouter et rassurer les populations », a-t-il déclaré. S’agissant de l’affaire « Cocaïne pure », Bernard LaniDavo a rappelé les différents acteurs dont les responsabilités sont engagées avant celle de l’acheteur Ajavon Sébastien. Selon lui, il fallait chercher à remonter aux sources en se demandant qui a déposé le produit prohibé. Toutefois, il reste convaincu qu’il s’agit d’un dossier judicaire et non politique. Car, à l’en croire, le président Talon n’aurait aucun intérêt apparent à créer de tels problèmes à son allié politique. En ce qui concerne les audits commandités et dont la publication des résultats est réclamée, l’invité q fait savoir que le plus important n’est pas la publication des résultats ; mais plutôt la répression effective des mis en cause. Par ailleurs, l’ancien ministre Bernard Davo est opposé à la question du mandat unique. Il faut, selon lui, un mandat de 4 ou 5 ans renouvelable une fois. Il propose également que le mandat du Législatif soit ramené au même nombre d’années que celui de l’Exécutif pour permettre le retrait intégral d’un régime et de ses partisans à la fin du mandat et faciliter ainsi la reddition de comptes.
A P A