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Nassirou Bako-Arifari apprècie le message de Patrice Talon
Publié le mardi 15 novembre 2016  |  24 heures au Bénin
Nassirou
© aCotonou.com par Didier Assogba
Nassirou Bako-Arifari , Ex-ministre des affaires etrangere, député à l`Assemblée Nationale
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Patrice Talon, le chef de l’Etat a affirmé lors de sa tournée dans le nord du pays que tout le Bénin était malade. Une déclaration que ne partage pas Nassirou Bako-Arifari, ancien ministre des Affaires étrangères de Boni Yayi.

« En écoutant le maire tout à l’heure, j’ai eu l’impression que Parakou est le seul enfant malade du Bénin. Malheureusement non, malheureusement non, tout le Bénin est malade. Que ce soit au plan du développement en général, au plan des infrastructures, de l’école, de la santé, de la sécurité, tout est à faire ». Cette déclaration faite, vendredi dernier, par le Président de la République à Parakou, continue d’alimenter les commentaires.
Patrice Talon est un habitué des petites phrases tendancieuses. Après avoir traité son pays de « désert de compétence », il y a quelques mois en France, le voici maintenant à Parakou en déclarant que « tout le Bénin est malade ».
Cette affirmation que certains auraient volontiers applaudie dans les années 70 semble venir mal à propos aujourd’hui.
Tout comme l’ancien président Yayi Boni, l’homme d’affaires serait en train de discréditer les régimes qui l’ont précédé.
Mais les réactions n’ont pas tardé dans le camp de Boni Yayi. « Je sens la détermination mais aussi le complexe d’Œdipe qui consiste à tuer le père pour s’affirmer. Le pays est malade, certes, mais quelque chose a été fait avant et il faut être modeste pour le reconnaître », a posté sur sa page facebook l’Honorable Nassirou Bako-Arifari, depuis Marrakech, où il participe à la Cop22.
Le député à l’Assemblée nationale estime que le discours politique a son côté alarmiste pour mieux se présenter en Messie. « Le messianisme politique peut être plus dangereux que le populisme, parce qu’il fait prendre des engagements qui dépassent les capacités réelles. Dire qu’en 2021, il n’y aura plus de route non bitumée ou pavée à Parakou, c’est oser. Et les peuples ont de la mémoire pour le rappeler en son temps », relève l’ancien ministre des Affaires étrangères de Boni Yayi.
Mais Bako-Arifari ne doute pas de la capacité et de la détermination de Patrice Talon à satisfaire les besoins vitaux de la population. « L’eau, l’énergie et la sécurité sont des besoins vitaux. S’il réussit à résoudre ces trois problèmes en plus des infrastructures routières dans notre pays, il sera porté en triomphe en 2021 car, il aura réussi son mandat. Les autres chantiers que sont la santé et l’éducation sont autrement plus délicats à réformer quand on connaît l’histoire des réformes dans ces secteurs et les catégories socioprofessionnelles concernées », a-t-il souligné.

Rufin PATINVOH
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