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Publications tous azimuts sur les réseaux sociaux : Où va la bêtise humaine?
Publié le mercredi 16 novembre 2016 | Matin libre
© aCotonou.com par DR
Le reseau Whatsapp |
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N’importe qui, selon son humeur, peut se permettre d’écrire des insanités sur son prochain. Il suffit d’une poignée de secondes pour qu’une fausse information traverse le monde entier.Bienvenue à l’ère des réseaux sociaux où Facebook et Whatsapp notamment, sont devenus de véritables canaux de nuisance. Au fur et à mesure que la technologie évolue, la perversité de l’homme semble prendre de l’ampleur. S’il n’est pas rare de lire sur ces réseaux des déclarations de perte d’un objet ou d’un enfant, chose qui sied bien, il est aussi notoire d’y observer des écrits où la personne humaine est vidée de sa crédibilité. Sa moralité se juge désormais au gré de personnes qui sans preuves se laissent aller à tout vent de commentaires.Ces derniers jours, un article circule sur les forums/whatsapp.Cet article, un avis de recherche, peint un monsieur dont l’identité, la photo, et le numéro de téléphone, ont été publiés.Il aurait abandonné sa femme,avec deux jumelles de 3 mois d’âge. L’homme, selon l’auteur anonyme de l’article, est introuvable depuis un (1) mois et sa femme qui serait dans l’impasse, sollicite de l'aide afin de retrouver son mari «indélicat». Lequel mari, selon le même article n'aurait jamais répondu aux «nombreuses» convocations de la gendarmerie et de la police. Au nom de quelle liberté peut-on se permettre une telle publication par exemple?A cette allure, bientôt, les époux qui regagnent tard leur domicile verront leurs photos sur les réseaux sociaux. Les filles qui sortent avec les ‘’maris d'autrui’’ ne seront pas non plus épargnées. Ce qui indigne le plus, c’est que d’innocentes personnes voir leurs images avilies. Que devient alors le respect de la personne humaine? Si de tout temps les autorités béninoises ont affiché leur désir d’assainir ce secteur, l’évidence est que rien n’est fait jusque-là. Et la peste continue de faire des victimes.
Cyrience KOUGNANDE
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