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Lutte contre la criminalité faunique : La police met aux arrêts deux présumés trafiquants d’ivoire
Publié le mercredi 16 novembre 2016  |  Fraternité
Trafiquants
© aCotonou.com par DR
Trafiquants d’ivoire




Le ballet des arrestations des trafiquants d’ivoire se poursuit. Après les trois interpellations du mois d’octobre, celles de novembre ont commencé. La toute première opération a eu lieu le vendredi dernier dans la partie septentrionale du Bénin, plus précisément à Porga à la frontière bénino-burkinabè. C’est une opération pilotée par les éléments du commissariat de Natitingou. Cette descente a permis de mettre la main sur deux présumés trafiquants avec 13,5 kg d’ivoire. C’est deux grosses pointes que ces individus s’apprêtaient à commercialiser quand la police a fait irruption sur les lieux. Avec cette paire de défenses, c’est un beau spécimen d’éléphant qui a été abattu pour alimenter ces réseaux qui ont choisi d’exterminer les ressources utiles pour notre développement. Bien que le commerce de l’ivoire soit interdit et puni par la loi en vigueur au Bénin, et que le gouvernement quadrille le terrain pour contrer toutes les actions des braconniers, ceux-ci, sans souci aucun, poursuivent leur sale besogne. Mais le gouvernement avec l’appui technique du programme : ’’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (Aalf-Bénin), est décidé à en découdre avec les trafiquants pour la survie des éléphants des parcs W et Pendjari. C’est d’ailleurs avec le soutien de Aalb-Bénin que ces présumés trafiquants ont été arrêtés.
La loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, prévoit des amendes et des peines privatives de liberté pour ces deux présumés trafiquants qui, certainement, seront face à la justice dans les jours à venir. Pour rappel, ils risquent de payer une amende entre 100.000 F et 800.000 F et un emprisonnement entre 3 mois et 5 ans. Le gouvernement étant très engagé dans la lutte contre la criminalité faunique au Bénin, il urge que la justice accompagne avec rigueur cette volonté pour conscientiser ceux qui n’ont pas encore compris que les éléphants et autres sont des espèces intégralement protégées au Bénin et à l’échelle internationale.
Alassane AROUNA
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