Editorial
La Corde au cou
Publié le jeudi 17 novembre 2016 | Le Clairon
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Par : Giscard AMOUSSOU
Depuis quelques jours les réseaux sociaux sont pris d’assaut par les chantres du nouveau départ pour louer les discours du chef. Alors qu’ils ne donnent pas l’occasion à leur vis à vis de dire sa position sur les propos du chef, ils en font à leur guise. Toutes les manières sont bonnes pour louer les erreurs ou les bienfaits de la rupture. Les chantres du nouveau départ se rendent compte que tout n’est pas rose. C’est alors qu’il faille se mettre au-devant de la chaîne afin de clouer le bec à tous les détracteurs du système rupturien. Alors que les sept derniers mois ont été très chauds pour les anciens collaborateurs de Boni Yayi qui refusent d’assumer le statut qu’on leur colle notamment celui de l’opposition. C’est dans cette inexistence d’opposition que la rupture jouit de tout. Aujourd’hui, il est clair que les derniers événements ont donné une nouvelle tournure à la rupture. La défense en ligne devient de plus en plus fréquente contre quoi personne na le droit de toucher à un poil des membres de la rupture. L’hyper communication relative à la présence des ministres à l’assemblée révèle combien de fois la rupture à soif de communication. Les réseaux sociaux étant le canal le plus rapide et à moindre coût, tout est permis. Chacun en reçoit à sa dose. Qu’on le veuille ou pas, l’urgence y est et il s’agit de la contrainte de l’heure. L’opération communication nouveau départ semble ainsi lancée pour le public notamment les accros des réseaux sociaux. Comme le dit l’autre celui qui n’a pas traversé l’autre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie. Le nouveau départ prend ainsi un coup dans sa démarche. Seule l’ignorance tue et le nouveau départ l’a bien compris ces derniers jours. Plus de repos pour les chantres du nouveau départ car un terrain vide est assez vite conquis. La corde tient désormais le cou de la rupture. A défaut des informations vraies et utiles pour le peuple, la désinformation prendra le pas. En attendant, il faut observer la suite…
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