Alassane Seïdou, ministre de la santé a procédé ce jour jeudi 17 novembre 2016 à l’hôtel Novotel de Cotonou au lancement du « plan national d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant 2016-2020 ».Le but de ce plan consiste à éliminer les risques d’infection chez le nouveau-né et l’amélioration du traitement de la mère. Le taux de transmission du VIH pourra passé de 7,6% à 5% et le taux d’infections des enfants exposés inférieur à 50 /100 000 d’ici 2020. Le plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant s’articule autour de quatre composantes que sont : la prévention primaire de l’infection du VIH chez les femmes en âge de procréer et chez les adolescentes et jeunes de 10 à 14 ans, de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans ; la prévention des grossesses non désirées chez les femmes séropositives ; l’intervention spécifique visant à réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant ; la fourniture des traitements, de soins et de soutien appropriés aux femmes infectées par le virus, à leurs nourrissons et à leurs familles. Le ministre de la santé Alassane Séidou dans son allocution a expliqué que ce nouveau plan n’est qu’une continuité de celui du 2012-2015. Élaboré dans la vision ZERO de l’ONUSIDA, l’actuel plan prend en compte celui de l’ONUSIDA qui vise à éliminer le VIH d’ici 2030 et des critères de certification d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant par l’OMS.
Laure ASSANKPON (stag)