Au rang des personnalités qui ont planché, hier lundi 21 novembre 2016, devant la Commission budgétaire, se trouve le Médiateur de la République qui a défendu un budget chétif de 339.308.000 FCfa. Un montant insuffisant, à en croire Joseph Gnonlonfoun, Médiateur de la République. Il a plaidé devant la Commission pour qu’un amendement soit introduit, lors de la grande plénière, pour revoir à la hausse, les ressources affectées à son institution. Dans son intervention, devant la presse, le Médiateur de la République a laissé entendre qu’il a été reproché à l’Institution de ne pas trop communiquer pour se faire connaître du grand public. Lire la réponse du Médiateur, Joseph Gnonfonloun.
«…Ils ont très bien compris la nécessité et l’existence du Médiateur de la République. Ils m’ont demandé d’exposer le montant du budget. Ce que j’ai fait en commençant par la loi qui crée l’institution. Ils ont compris que le Médiateur de la République doit pouvoir être aidé. Le montant du budget est de 339.308.000 Fcfa. Quand j’ai dit cela, les députés étaient étonnés, puisque c’est eux qui avaient voté le budget initial du Médiateur de la République pour 2016 qui était d’un montant de 549.986.000 Fcfa. Ils se sont demandés pourquoi nous sommes descendus si bas en promettant saisir le gouvernement par des amendements pour qu’on puisse faire quelque chose. Il est vrai qu’au niveau du collectif budgétaire, cela avait été diminué à 345.000.000 Fcfa environ. Donc, avant de confectionner le projet de budget 2017, ils auraient dû partir du budget initial de 549.986.000 Fcfa. Ils ont aussi estimé que le Médiateur de la République ne se fait assez suffisamment connaître. Je leur ai indiqué que nous sommes actuellement en session (…) Le problème de la méconnaissance du Médiateur de la République ne relève pas tellement de nous. C’est parce que nous n’avons pas assez de moyens. Et puis, nous avons des délégations régionales. Il y a la délégation régionale de Natitingou, la délégation régionale du Borgou, et la délégation régionale de Lokossa. Il faut des moyens pour que ces délégations se développent et travaillent de façon autonome (…) J’ai confiance que le gouvernement et l’Assemblée nationale feront quelque chose pour qu’on puisse augmenter notre budget…»