Amener les banques locales à financer la transformation du Cajou au Bénin. Tel est l’objectif de l’atelier qui a eu lieu hier à l’hôtel du Lac à Cotonou. Initié par BéninCajù, cet atelier a réuni un parterre de représentants de banques. « L’objectif est de permettre aux banques et autres institutions financières locales de mieux connaitre la filière anacarde et d’accompagner les transformateurs tout en maîtrisant les risques spécifiques à l’activité », a expliqué James Obarowski, chef de mission de BéninCajù. A l’en croire, l’accès au financement est l’un des plus grands défis de la filière pour répondre aux besoins spécifiques de la transformation. Pour permettre aux banquiers de mieux connaître et de comprendre les besoins des transformateurs, il est revenu à Valentin Atchaoué de présenter aux participants les différentes phases de la transformation des noix de cajou, la chaîne d’approvisionnement de Cajou au Bénin et les zones de production. Pour les banquiers, leurs inquiétudes demeurent l’inorganisation et l’exportation massive des noix de Cajou. A en croire Lazare Sèhouéto, ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, l’Etat prendra ses responsabilités afin que l’ordre règne dans cette filière. « L’organisation permettra à l’Etat de savoir à quel niveau intervenir dans cette filière. On est donc en train de réfléchir pour savoir les mesures à prendre », a-t-il ajouté. Pour le ministre de l’industrie, le désordre est terminé car, la loi de finances de 2017 réglera beaucoup de problèmes dans ce secteur. Et désormais, les textes seront appliqués afin d’encourager la transformation sur place des noix de Cajou au Bénin.
Isac A. YA