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Victime de menaces tous azimuts et autres Léonce Houngbadji porte plainte contre X et écrit au Procureur
Publié le jeudi 24 novembre 2016  |  Les 4 Vérités
Léonce
© aCotonou.com par Didier Assogba
Léonce Houngbadji, président du Parti pour la Libération du Peuple.Café Médias plus N•119
Cotonou le Vendredi 11 Novembre 2016 à Maison des Médias, Gbèdjromèdé. Causerie 2 Thème: "Gouvernance politique actuelle au regard de l`actualité nationale".




Par Léonce Houngbadji,


Le Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP), Léonce Houngbadji, est en danger. Victimes « d’intimidations, de menaces de mort et d’emprisonnement, filature, tracasseries policières sur les routes, injures et agressions verbales sur la voie publique », il vient de porter plainte contre X. Dans la plainte adressée au Procureur de la République, il parle de tout et souhaite qu’une suite légale soit donnée à cette affaire qui n’honore pas le Bénin. Lire l’intégralité de la lettre.

Cotonou, le 23 Novembre 2016

A
Monsieur le Procureur de la République

Objet : Plainte contre X

Monsieur le Procureur de la République,

Je soussigné Monsieur Léonce HOUNGBADJI, Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP), demeurant à Mènontin, 300 mètres environ après l’hôpital de Mènontin, immeuble Linarcel (Moov), Maison Narcisse Samson Didier AHOKPE.

J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants et de porter plainte entre vos mains contre X.

Le contexte

Le Parti pour la Libération du Peuple (PLP) est créé le 31 août 2016 pour proposer des solutions alternatives à la politique du régime en place. Nous avons pris du temps, réfléchi, consulté et associé. Notre priorité, c’est la situation du pays : lutter pour une meilleure gouvernance au Bénin. Depuis sa création, le PLP s’est publiquement déclaré de l’opposition.
Nous sommes contre la mise à sac des régies financières publiques, la prise en otage de l’économie nationale, les marchés gré à gré illégaux, la violation de la Constitution relative, par exemple, à la déclaration des biens, les conflits d’intérêt, la misère qui frappe de plus en plus les Béninois, le renforcement du chômage chez les jeunes et la précarité chez les femmes, les mauvaises conditions de vie et surtout de travail des travailleurs, notamment des Magistrats…
Aujourd’hui, tout homme politique, tout citoyen qui critique le régime par son opinion ou ses prises de position est condamné au discrédit, par les moyens de complots sordides, ou de rumeurs malveillantes, abondamment distillées sur les réseaux sociaux.
Ce combat citoyen que nous menons pour un Bénin plus uni, plus fort et plus prospère nous crée beaucoup d’ennuis sur le terrain. Et c’est le lieu de vous présenter la situation : intimidations, menaces de mort et d’emprisonnement, filature, tracasseries policières sur les routes, injures et agressions verbales sur la voie publique.
Certains responsables du PLP et moi-même, y compris des membres de nos familles, vivons dans la totale insécurité.

Les faits

Monsieur le Procureur, je fais régulièrement l’objet de menaces de tous genres, sous forme de messages SMS, d’appel anonymes et de messages sur les réseaux sociaux. Je me sens constamment suivi dans tous mes déplacements par des individus non identifiés. Ma quiétude est violée au quotidien par des visites suspectes. Il arrive très souvent que mon portail soit violé par des individus non identifiés, dans la journée, en l’absence des gardiens qui ne viennent que les soirs. Ces individus appuient sur la sonnerie de mon appartement situé au 3ème étage et disparaissent après, le temps d’ouvrir la porte. Il est arrivé plusieurs fois que le visiteur inconnu à chaque fois surpris, déclare s’être trompé de porte ou se confonde dans des raisons farfelues ou prétextes de vouloir adhérer au PLP dont le siège est pourtant connu par le grand public. C’est encore le cas le lundi 21 novembre 2016 dans la matinée.
Des personnes non encore identifiées avaient fait irruption dans l’imprimerie qui tire le journal « Notre Voix » dont j’étais le promoteur, entre 5 heures et 6 heures du matin, à Agontikon, pour ramasser tous les exemplaires. Plainte a été déposée au commissariat de police de Vodjè (Voir pièce jointe).
Dans la même période, alors qu’il était à une réunion à Cocotomey (commune d’Abomey-Calavi), à son retour, le Secrétaire Général du Parti, Cécil Ahouélété ADJEVI, n’a plus retrouvé sa moto. Elle a été volée. Pire encore, plus tard, son véhicule immaculé BH 4381 RB a été saccagé dans sa maison, la nuit (en témoignent les images dudit véhicule saccagé jointes à la plainte). Plainte a été déposée à la brigade territoriale de Godomey le 21 novembre 2016 (voir pièce jointe).
Plusieurs voisins, dans mon quartier, sont prêts à témoigner pour avoir constaté des manèges réguliers de véhicules banalisés m’ayant pris en filature toutes les fois que je quitte mon domicile. Des ballets suspects de ces mêmes véhicules m’ont été signalés également pendant que je suis dans mon appartement. Alertés par ces faits, des sages du quartier m’ont conseillé à maintes reprises de changer de domicile. Le lundi 21 novembre 2016, j’ai discuté avec mon propriétaire sur la question. Il m’a rassuré qu’il prendra des mesures sécuritaires supplémentaires.
Ces derniers jours, les menaces ont continué et se sont aggravées. Un message, venant du numéro de téléphone 96 90 33 70, reçu par un membre de ma famille m’intimait l’ordre de cesser de « s’opposer à ses dirigeants », sous peine de « mal finir » ma vie. L’auteur du même message poursuit ses menaces de la manière suivante : « Il a quel âge pour s’opposer à Talon ? Moi, personnellement, je le déteste. On ne s’oppose pas à ses dirigeants. Il faut un règlement de compte. Mon papa était le chauffeur de Talon. Maintenant, il est directeur d’une entreprise au port de Cotonou. Ok tu sais bien que tous les politiciens ont peur de Talon. C’est pourquoi, ils manipulent Léonce. Et comme les Fcbe trainent tous des casseroles, ils ne peuvent pas se faire voir sinon on va les jeter tous en prison… ». Ce message est en train d’être certifié actuellement par le Cabinet de Me Léonard TAKIN, huissier de justice (Voir référence de l’huissier, téléphones : 97 76 86 61/95 16 50 34).
La compagnie de gendarmerie de Cotonou a été informée de cette dernière menace, afin de diligenter les enquêtes requises. Mais jusque-là, je n’ai noté aucun changement significatif dans cet environnement à haut risque dans lequel je vis depuis plusieurs mois.
Dans ces conditions, je vous saurais gré d’enregistrer ma plainte afin de donner à cette affaire sa suite légale et de faire valoir mes droits.
Veuillez agréer, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de mes profonds respects.

Léonce HOUNGBADJI

Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP)

Pièces jointes :
- Références commissariat de Vodjè, brigade territoriale de Godomey, huissier de justice et images véhicule saccagé

Ampliations
- Président de la République du Bénin
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- Président en exercice de la CEDEAO
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