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Procès du trafic présumé de 54 kg de drogue: 5 à 10 ans de prison ferme pour les accusés
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Le Matinal
Le
© Autre presse par DR
Le symbole de la justice




Le verdict du trafic des 54 kg de drogue impliquant des Indopakistanais est connu depuis hier, mardi 29 novembre 2016. Le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné les intéressés à des peines d’emprisonnement ferme, allant de 5 à 10 ans.

Selon nos informations, le procès des présumés trafiquants des 54 kg de drogue saisis au port de Cotonou le 19 novembre 2016 dans un conteneur de riz destiné à la société Trinity Trading Sarl, appartenant à Isaac Manoj d’origine indopakistanaise, a eu lieu hier au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il en résulte que les mis en cause écopent de différentes peines. Le principal accusé, propriétaire de la société, Trinity Trading, est condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme. L’intéressé qui s’est enfui à la découverte du produit prohibé est revenu sur ses pas et a été arrêté le 24 novembre. Présenté au Procureur de la République le 25 novembre, il a été écroué. Son procès s’est déroulé hier en présence de ses conseils qui n’ont pas réussi à le sauver d’une condamnation, comme ce fut le cas de Sébastien Ajavon et autres, relâchés au bénéfice du doute dans l’autre affaire des 18 kg cocaïne. Cependant, il faut reconnaître que les plaidoiries des avocats ont favorisé un verdict plutôt clément que dur, comme c’est souvent le cas dans les affaires de drogue, où la peine va jusqu’à 20 ans d’emprisonnement ferme. Quant au complice du Pdg de Trinity Trading, il a écopé d’une peine d’emprisonnement de 5 ans. Voilà qui remet les pendules à l’heure après le procès au goût d’inachevé relatif aux 18 kg de cocaïne, qui a provoqué des agitations dans le pays. Dans ce dossier comme dans celui des 54 kg, les avocats des accusés ont utilisé la même ligne de défense pour appuyer la thèse de complot facilement mis à la charge des agents assermentés pour effectuer le contrôle sur la plate-forme portuaire. Ce sont les mêmes qui avaient détecté le coli dans le conteneur de la société spécialiste de l’importation des produits de l’agro-alimentaire. Ils ont produit un rapport qui a été défait lors du procès le 4 novembre. Mais cette fois-ci, ils n’ont pas été confondus lors du procès et le relevé des faits n’a pas été qualifié de tous les adjectifs. La question qu’on se pose est de savoir, ce qu’il adviendrait si dans la première affaire c’est l’Indopakistanais qui était mis cause, et que dans la seconde, c’est le roi du poulet. La réponse est connue. Personne n’allait crier au complot pour les 18 kg, et sans doute pour le second cas, pourtant clair flagrant, on allait encore crier au complot, parce qu’on estime tous les malheurs d’un homme d’affaires qui n’est pas en parfaite intelligence avec le pouvoir, est une manœuvre orchestrée par ce dernier. C’est comme si, le second dossier est venu pour mettre les choses au clair et révéler qu’il existe bel et bien une filière de drogue très répandue à Cotonou. A chacun de faire son opinion après ces évènements successifs où l’on trouve que c’est tel qui a comploté contre tel.

A.T.
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