Le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Togo, réunis à Abuja jeudi sous l'égide du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ont annoncé leur intention de limiter drastiquement la teneur en soufre autorisée dans le diesel, et ce à compter de juillet 2017. Des engagements volontaires qui interviennent trois mois après la publication du rapport "Dirty Diesel" par l'ONG Public Eye et qui doivent encore être suivis de faits.
Les engagements politiques pris imposent une limite de 50 ppm (parties par million) bien inférieure aux plafonds actuellement en vigueur.
La réunion est intervenue en présence de l’International Council on Clean Transportation, organisation américaine à l’origine du scandale sur les émissions de Volkswagen, la compagnie pétrolière Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), l’African Refiners Association (ARA), ainsi que des représentants de la CEDEAO.
Le Ghana, qui était représenté lors de la réunion, « a décidé récemment d’abaisser à 50 ppm, contre 3 000 ppm actuellement, le plafond de concentration de sulfure inclus dans les carburants distribués sur son sol. Et avant lui, la Communauté d’Afrique de l’Est avait fait de même dès 2015. Les pays réunis à Abuja ont voulu prendre des engagements similaires », analyse Gian-Valentino Viredaz, spécialiste des Recherches en matières première au sein de l’ONG Public Eye.
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