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Descente du président de la Cour suprême à la maison carcérale de Kandi
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  ABP
Ousmane
© aCotonou.com par TOP
Ousmane Batoko, Président de la Cour Suprême du Bénin




Kandi - Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, en tournée dans les six communes de l’Alibori, a effectué ce mardi une descente à la prison civile, les brigades de gendarmerie, au commissariat central de police, et au tribunal de première instance deuxième de Kandi, pour évaluer leur fonctionnement au plan juridique et identifier les dysfonctionnements.

C’est à un agenda très chargé que le président de la Cour suprême et sa délégation ont eu droit dans la journée de ce mardi.

D’abord, à la salle de réunion de la Préfecture où la directrice des Etudes et de la Documentation à la Cour suprême, Amélie Loko, a présenté à l’autorité préfectorale l’objectif de cette tournée qui n’est rien d’autre que de parvenir, avec cette descente sur le terrain, à l’évaluation du système judiciaire dans son fonctionnement quotidien, en identifiant les dysfonctionnements qui en handicapent le rendement et en proposant les solutions idoines aux maux diagnostiqués.

Et au préfet Moussa Mohamadou, de l’Alibori de revenir sur les conditions de travail des forces de l’ordre et de sécurité publique qui eux-mêmes «ne sont pas en sécurité, parce que les moyens ne suivent pas souvent», a-t-il indiqué avant de souligner le surpeuplement de la maison carcérale.

Pour constater de visu cette situation, la délégation s’est ébranlée dans cette maison de détention construite pour accueillir 150 personnes, où 338 y habitent, dont 121 inculpés, 130 condamnés, 07 femmes, 05 mineurs et 14 ayant bénéficié de la grâce présidentielle.

Pour le régisseur, Noel Quenum, les infractions dominantes dans cette maison d’arrêt concernent les larcins et les crimes de sang. Et, si cette année il n’y a eu que deux morts, c’est parce que la mairie de Kandi et l’Evêché leurs sont venus en aide en consommables médicaux. A l’en croire, même si la qualité de la ration laisse à désirer, elle est régulière.

«Nous n’avons rien à vous donner. Mais, nous vous promettons une fois sortis de cette maison de ne plus être en conflit avec les normes de la société », a laissé entendre le porte-parole des détenus, Boniface Dègnon.

La compagnie de gendarmerie, la brigade territoriale de gendarmerie, le commissariat central de police ont également reçu la délégation avant la séance tenue à l’intention des officiers de police judiciaire sur le thème «Régime juridique de la garde à vue» et celle de l’étape du tribunal de première instance deuxième classe de Kandi sur la déontologie du magistrat, où le président de ce tribuna,l Alexis Métaou, a présenté éloquemment l’état des lieux. Avant que la présidente de la chambre judiciaire de la Cour suprême ne présente les obligations et les sanctions en cas de non-respect de ces derniers, un débat fait de questions et réponses a permis de dissiper les inquiétudes des uns et des autres.


ABP/BNS/TB
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