Partager avec les acteurs locaux les éléments de l’évolution de la filière cajou et ses acquis au cours des cinq dernières années. Tel est l’objectif de la rencontre initiée par l’Agence de promotion des investissements et d’exportations (Apiex). Ainsi, du 6 au 7 décembre 2016, les participants à cet atelier vont réfléchir sur les maillons de la filière, identifier les obstacles et définir les actions à mener pour son développement. « L’anacarde s’affirme aujourd’hui comme l’une des opportunités pour l’amélioration des revenus et la création d’emplois. Le gouvernement béninois en a fait une priorité et a l’ambition de relever le niveau et les capacités de production ainsi que les capacités locales de transformation des noix pour tirer profit des valeurs ajoutées », a expliqué Is-Deen Bourahima, Directeur général de l’Apiex. Pour Aténi Achadé, président de l’Interprofession de la filière anacarde (Ifa), le souhait des acteurs, c’est l’accompagnement du gouvernement dans la production, la commercialisation et la transformation afin de booster la filière. « Le développement de la filière est une priorité pour le gouvernement, car l’anacarde est le deuxième produit d’exportation après le coton », a précisé Créscentia Tossou Yaro, représentant le ministre d’Etat chargé du plan et du développement à cet atelier. A l’en croire, le cajou béninois est bien apprécié sur le marché international. Il représente 24% des exportations agricoles et 8% des exportations nationales. Les acteurs et le gouvernement doivent donc travailler en symbiose pour l’essor de la filière cajou au Bénin.
Isac A. YAÏ