Plus de 36 000 candidats retenus pour le concours de recrutement au profit des ministères en charge des Enseignements et de la formation professionnelle ont composé samedi 10 décembre dernier. Le lancement des épreuves a été fait à Abomey par le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Affaires sociales, Adidjatou Mathys.
Le lycée Houffon d’Abomey, centre de composition retenu pour le lancement des épreuves, a accueilli très tôt ce samedi les candidats venus pour la plupart à l’heure. Au total, 37 617 candidats se sont inscrits à ce concours, le premier à l’ère de la Rupture et du Nouveau départ. Pour manque ou irrégularité de pièces, 930 dossiers ont été rejetés. Ils étaient donc 36 687 attendus samedi dernier dans les centres de composition. Les autorités à divers niveaux des ministères en charge des Enseignements et de la Formation professionnelle et le directeur de l’Office du baccalauréat, tous impliqués dans l’organisation du concours, étaient sur le terrain pour régler sur place les petits problèmes.
Pour le ministre du Travail, de la Fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys, l’heure des concours frauduleux est révolu dans notre pays. Elle a invité les candidats à rester sereins, et indiqué que le gouvernement actuel n’est pas là pour perpétuer le mal connu il y a quelques mois. Adidjatou Mathys a affirmé que le gouvernement a besoin de sept mille trente-trois enseignants. Pour le concours, ce sont trente-six mille dossiers qui ont été retenus sur les trente déposés par les postulants.
Elle a rassuré que les concours de l’ère du Nouveau départ sont des concours que le gouvernement a voulu transparent, crédible, afin que ce soit toujours les meilleurs qui réussissent. Aussi, a-t-elle tenu à remercier tous ceux qui, à divers niveaux, ont contribué à l’organisation dudit concours.
Le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, associé à l’organisation du concours sur instruction du Conseil des ministres, a rassuré que tout a été mis en œuvre pour que les candidats composent dans de bonnes conditions.
Dans le département du Zou, les candidats ont composé à Abomey, sans incidents majeurs, à part le retard observé notamment au centre de composition du CEG 2 d’Abomey où les candidats ont attendus jusqu’à 9 h 30 avant de se voir distribuer les épreuves.