( La police et le ministère de l’intérieur à l’épreuve )
Les moments d’approche des fêtes de fin d’année au Bénin sont des périodes agitées où tout le monde bouge sur les voies, dans les marchés ou les points de vente de produits divers pour espérer fêter comme il se doit. Mais c’est sans compter avec les accrocs des pétards feux d’artifices et autres gadgets dangereux constitués d’enfants et d’adultes qui, malgré l’interdiction, dans l’intention de s’égayer s’expose au danger qui peut gâcher ces bons temps.
Depuis la fin du moi d’octobre, il est fréquent d’entendre dans nos rues, maisons et quartiers des bruits de pétards et des feux d’artifices, les fléchettes, les revolvers pour jouer, chargés de poudre ou de balles factices, etc... Chaque année à ces moments d’approche des fêtes de fin d’année, c’est le même spectacle désolant mais parfois dangereux puisque non seulement ces objets sont dangereux pour ses utilisateurs, mais nombreux sont les personnes victimes de crise cardiaque, de frayeur indescriptible, de tensions. Bien qu’étant interdit l’usage de ces objets n’a nullement cessé. La police et le ministère se retrouvent face à une situation compliquée. Faut-il réprimer avec la dernière la rigueur ? Les autorités bien que prévoyantes sont certes à pied d’oeuvre pour mettre la main sur cette catégorie de hors-la-loi pour trouble à l’ordre public ou usage d’objets dangereux. Mais il importe qu’on arrête tout comme les vendeurs de ces gadgets interdits et les gamins têtus ou étourdis, ces adultes qui eux-aussi excellent dans le maniement de ses objets.
Dimanche dernier, nous avons surpris dans un quartier à Akpakpa, un père de famille s’est encore tristement illustré en jetant à intervalles réguliers dans la rue, des pétards qu’il allumait avec un petit briquet, dissimulé également sous son pagne. Le comble dans cette affaire est qu’il souriait en tout temps en voyant les passants surpris par le bruit sursauter ou détaler comme des lièvres. Incroyable mais vrai donc. Il ne mesurait nullement le danger grave voire mortel que peut causer ces objets. Faut-il tolérer ces actes de délinquance au nom de la réjouissance populaire ? .