Un répit de quelques jours vient d’être accordé aux vendeuses et vendeurs du marché de friperie, de volaille et de mouton communément appelé «marché Kobokobo ». Menacés de se voir expulser manu-militari des lieux ce jeudi 15 décembre, ils ont encore jusqu’au 2 janvier prochain pour ranger leurs clics et clacs.
Avec les travaux de réhabilitation de ses principales artères en cours, Parakou se prépare à avoir un visage autre que celui du gros village qu’elle a toujours présenté. En attendant, ses autorités municipales ont déjà commencé à prendre les dispositions qui s’imposent.
Ainsi, après l’opération de déguerpissement de l’auto-gare centrale de la ville et des gares des compagnies de bus vers le site de la CNCB à Albarika, c’est le marché Kobokobo que le maire Charles Toko et les membres de son Conseil municipal s’apprêtent à délocaliser. Mais initialement prévue pour ce jeudi 15 décembre, ils ont finalement décidé de repousser l’opération jusqu’au 2 janvier prochain.
Selon des sources bien introduites, c’est parce qu’il tient à procéder à quelques derniers réglages au niveau des nouvelles places qui n’ont pas encore été attribuées sur les sites d’accueil, que le Conseil municipal a pris cette décision. Du coup, il offre également l’occasion aux occupants de ce marché de pouvoir écouler leurs stocks de produits et de marchandises, en cette période des fêtes de fin d’année.
«Avant de passer à la casse ou à leur déguerpissement, il faut leur permettre quand même d’occuper les nouvelles places. Ce qui n’est pas encore le cas. Nous n’avons pas encore attribué les places aux vendeurs du marché Kobokobo», a indiqué le chef du 2e arrondissement de Parakou, Idrissou Adamou Sylla, pour justifier le report. A partir du 2 janvier 2017, a-t-il averti, la mesure entrera en exécution.
Sur le site du marché Rose-croix où sont attendus ceux qui vendent la friperie, la volaille, les restes et autres éléments des carcasses d’animaux, des hangars et des boutiques disponibles ont déjà été recensés. Quant aux vendeurs de moutons, ils sont, pour le moment, appelés à rejoindre l’abattoir.