L’ancien Chef de l’Etat, Dr Thomas Boni Yayi, vient de participer activement à la 12ème session del’institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), en Allemagne. Sa participation aux travaux a été de qualité. Il a mis un accent particulier sur l’importance que revêt pour lui l’institut en faisant remarquer qu’en moyenne en Afrique environ 15 à 20% de la population seulement est alphabétisée laissant ainsi près de 70% de la population sur le quai. Par son programme d’alphabétisation, l’UIL, selon l’ancien Président du Bénin, est un instrument précieux pour sortir les populations de l’ignorance et en faire des acteurs conscients à part entière du développement. Le Président Boni Yayi a préconisé l’ouverture de chantiers de réflexion pour explorer les moyens aux fins d’augmenter les ressources et la mise en place d’une politique davantage active pour rendre l’institut qui existe depuis 1951 plus visible.
Il faut préciser que cette participation du Président Boni YAYI à la 12ème Session du Conseil d’Administration ne donne lieu à aucune rémunération. «En effet, le Président a accepté avec plaisir de siéger au Conseil d’Administration de l’Institut de l’Unesco pour l’Apprentissage tout au long de la vie en raison de sa profonde conviction du préalable incontournable constitué par l’éducation dans le développement durable. Et contrairement aux informations de la Lettre du Continent dans sa dernière livraison et relayées par certaines presses et les réseaux sociaux, le Président Boni YAYI n’a aucunement postulé au poste de Directeur de l’Institut et ne le fera jamais parce que la rémunération n’a jamais été un appât pour le Président et les Béninois le savent bien comme l’attestent si bien les dix ans passés à la tête de son pays», affirme son Cabinet.
Communiqué sur la participation du Président Boni YAYI à la 12e Session de l’UNESCO Institute forLifelong Learning
Qu’il vous souvienne que prenant en compte le leadership du Président Boni YAYI dans le domaine de l’éducation marqué entre autres par la gratuité de l’enseignement pour les filles, la construction de lycées techniques et de nombreuses salles de classe, la Directrice Générale de l’UNESCO l’a nommé membre titulaire du Conseil d’Administration de l’institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL).
Rappelons que l’UIL fait partie intégrante des 8 instituts de catégorie 1 de l’UNESCO. Il met en œuvre les programmes relatifs :
- aux politiques et stratégies d’apprentissage tout au long de la vie
- à l’alphabétisation et compétences de base
- à l’apprentissage des adultes
Ces programmes font de l’UIL un instrument privilégié dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à savoir «assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie».
Sur invitation de Mr Hirsche, Président du Conseil d’administration, le Président Boni YAYI a pris part les 6, 7 et 8 Décembre 2016 à la 12e session du Conseil d’administration de l’UIL tenue à son siège à Hambourg en Allemagne. Au terme de trois jours de travail acharné auquel le Président Boni YAYI a pris une part active, les 13 points inscrits à l’ordre du jour et présentés par le Directeur de l’institut Mr Carlsen ont été examinés et entièrement vidés.
Au cours des échanges, le Président Boni YAYI qui a reçu un accueil chaleureux de ses pairs a mis l’accent sur l’importance que revêt pour lui l’institut en faisant remarquer qu’en moyenne en Afrique environ 15 à 20% de la population seulement est alphabétisée laissant ainsi près de 70% de la population sur le quai. Par son programme d’alphabétisation, l’UIL est un instrument précieux pour sortir les populations de l’ignorance et en faire des acteurs conscients à part entière du développement. Le Président a donc préconisé l’ouverture de chantiers de réflexion pour explorer les moyens aux fins d’augmenter les ressources et la mise en place d’une politique davantage active pour rendre l’institut qui existe depuis 1951 plus visible.
Au terme de ces échanges fructueux, on peut noter comme principaux points retenus l’approbation du programme et budget 2017 et 2018 et l’agenda 2030 pour le développement durable et la sélection des meilleures villes apprenantes à récompenser.
Cette participation du Président Boni YAYI à la 12ème Session du Conseil d’Administration ne donne lieu à aucune rémunération. En effet, le Président a accepté avec plaisir de siéger au Conseil d’Administration de l’Institut de l’Unesco pour l’Apprentissage tout au long de la vie en raison de sa profonde conviction du préalable incontournable constitué par l’éducation dans le développement durable. Et contrairement aux informations de la Lettre du Continent dans sa dernière livraison et relayées par certaines presses et les réseaux sociaux, le Président Boni YAYI n’a aucunement postulé au poste de Directeur de l’Institut et ne le fera jamais parce que la rémunération n’a jamais été un appât pour le Président et les Béninois le savent bien comme l’attestent si bien les dix ans passés à la tête de son pays.
Enfin, le Président Boni Yayi renouvelle sa gratitude à la Directrice de l’UNESCO, Madame Irena Bokova pour cette opportunité offerte et remercie ses collègues du Conseil d’Administration pour le travail enthousiaste et de qualité réalisé à l’Institut pour un nouveau monde où seraient garantis l’alphabétisation et l’apprentissage pour tous tout au long de la vie.
Fait à Cotonou, le 18 Décembre 2016
Cabinet de l’ancien Président Boni YAYI
IMPORTANCE DE L’ALPHABETISATION ET DE L’APPRENTISSAGE POUR TOUS TOUT AU LONG DE LA VIE
L’alphabétisation est un droit humain fondamental et un bien public. Il joue un rôle essentiel dans l’apprentissage de l’égalité, la promotion des droits et l’autonomisation de la frange de la population que sont les filles, les femmes, les populations rurales, les minorités, etc. Intrinsèque au développement individuel, communautaire et sociétal, elle contribue en effet à faire des choix bien informés, à prendre le contrôle des questions qui nous concernent, à améliorer la qualité de notre vie et à vivre en bonne intelligence avec les autres.
L’analphabétisme, renforcé par une éducation de faible qualité perpétue les inégalités et les disparités et menace la durabilité des sociétés. Ce n’est pas certainement pas le monde que nous voulons.
L’alphabétisation, une dimension incontournable pour l’atteinte des Objectifs du développement durable et le cadre d’action Incheon, 2030.
L’alphabétisation n’est pas un luxe, mais une nécessité pour le développement durable. Elle joue un rôle central et crucial dans la réalisation des ODD et du cadre d’action sur l’éducation d’Incheon 2030. L’alphabétisation est le socle pour l’acquisition d’une gamme plus large de compétences clés nécessaires au développement durable.
Objectif de Développement Durable et le Cadre d’action sur l’éducation de Incheon, 2030
« Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie » (Objectif 4 des ODD sur l’éducation 2030 et du Cadre d’action sur l’éducation Incheon, 2030)
L’objectif primordial susmentionné entend :
- « d’ici 2030, veiller à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes, hommes et femmes sachent lire, écrire et compter » (Cible 4.6 des ODD sur l’éducation 2030).
- « veiller à ce que l’éducation soit d’une qualité suffisante pour mener à des résultats d’apprentissage pertinents, équitables et efficaces, à tous les niveaux et dans tous les contextes, fait partie intégrante du droit à l’éducation. Sur le plan stratégique, cela implique entre autres que des « systèmes et des pratiques d’évaluation de la qualité de l’apprentissage intégrant l’évaluation pertinentes des intrants, des environnements, des processus et des résultats devraient être instaurés et améliorés » (Cadre d’action sur l’éducation 2030)
L’alphabétisation, un fondement pour l’apprentissage tout au long de la vie
L’alphabétisation, dans sa conception dynamique, est la première étape indispensable pour outiller les individus et les qualifier pour qu’ils puissent s’engager dans le processus d’apprentissage tout au long de la vie.
L’alphabétisation, un système de mesure, de suivi et d’évaluation à renforcer
Des évaluations des compétences d’alphabétisme plus crédibles, directes et accessibles devraient être développées dans la perspective de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage des apprenants, ainsi que la formulation des politiques = RAMAA
Données sur les taux d’alphabétisme dans les pays participants à la deuxième phase de la RAMAA
N°
Pays
1995-2004
2005-2012
Projections 2015
1
Cameroun
68
71
75
2
Maroc
52
67
68
3
Togo
53
60
67
4
République D. Congo
67
61
64
5
Sénégal
39
52
58
6
Côte d’Ivoire
49
41
43
7
Tchad
28
37
40
8
Mali
24
34
39
9
Bénin
35
29
38
10
Rép. Centrafricaine
51
37
37
11
Burkina Faso
22
29
36
12
Niger
14
15
19
Source : Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous, 2015
Fiche établie par l’UIL, UNESCO