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La ministre du Travail, de la Fonction publique et des Affaires sociales, Adidjath Mathys |
Les travaux du 6ème congrès ordinaire de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) Bénin ont été officiellement lancés lundi 19 décembre 2016 à Cotonou. Ceci conformément aux textes qui régissent cette centrale syndicale mais en particulier de la volonté de son secrétaire général Dieudonné Lokossou, à assurer l’alternance. « la gouvernance politique et économique au Bénin : les enjeux, responsabilités et défis pour les organisations syndicales dans un contexte d’alternance politique » c’est le thème central de ce congrès qui va durer trois jours.
A la faveur de son 6ème congrès ordinaire les syndiqués de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) Bénin sont conviés à renouveler le bureau de l’instance. Les travaux ont officiellement débuté hier lundi 19 décembre 2016 à Cotonou. C’était en présence des hôtes du Togo, des secrétaires des autres centrales syndicales et de Marthys Adidjatou, ministre en charge de la fonction publique et du dialogue sociale. A cette occasion, Dieudonné Lokosou, secrétaire général de la CSA-Bénin n’a pas manqué de mots pour faire le bilan de son mandat à la tête de la centrale. Egalement, il s’est prononcé sur le mode de gestion du gouvernement de la rupture. « Il apparaitrait comme une haute trahison des travailleurs en général et des militants de la CSA-Bénin en particulier, si du haut de ce pupitre, j’exultais pour proclamer urbi et orbi que, dans notre pays, tout va très bien entre le gouvernement et les partenaires sociaux depuis le 06 avril 2016 » a-t-il déclaré. Pour un devoir de mémoire, il est revenu sur certaines dérives du régime défunt telles que les épineux dossiers de CEN-SAD et ICC Services. « Je voudrais m’en tenir à ces exemples poignants et conclure que notre démocratie chèrement acquise reste encore fragile » a-t-il martelé. « Il est clair que, selon notre constitution, ce sont les partis politiques qui doivent animer la vie politique dans notre pays. Mais que constatons-nous aujourd’hui sur le terrain depuis l’avènement en avril 2016 du gouvernement de Patrice Talon ? C’est une passivité totale doublée d’un silence complice pour accompagner le gouvernement du nouveau départ et de la rupture dans sa marche progressive vers l’instauration de la pensée unique et des décisions arbitraires » s’écria Dieudonné Lokossou, secrétaire général de la CSA-Bénin. C’est alors la raison qui motive le secrétaire général à dire du rapport établi entre le pouvoir central et les centrales syndicales après 8 mois de gestion que « c’est la grande déception car, les rapports sont les plus exécrables ». Ainsi, il estime que les grognes de protestation ces derniers temps des soldats de la bourse du travail est amplement justifiées et se poursuivront si le dialogue social reste absent. Enfin, il remercie les congressistes puis les invite à faire preuve de tolérance et surtout de vigilance dans le cadre du renouvellement du bureau, puisqu’il s’agira de mettre les compétences qu’il faut à la place qu’il faut. Par ailleurs, le secrétaire général Dieudonné Lokossou, a annoncé qu’au terme des travaux du congrès il « «quittera la tête de la CSA-Bénin ». De sources dignes de foi, Anselme Amoussou serait favori pour occuper le poste du secrétaire général sortant.
Le futur successeur de Lokossou est enseignant de profession, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants pour le renouveau éducatif du Bénin et ancien porte-parole du Front des syndicats des trois ordres d’enseignement.
Il est également le 2ème secrétaire général de la Csa-Bénin.
Pour l’heure, l’on ne saurait capable d’imaginer la destination du secrétaire général sortant après sa retraite syndicale.
Méchac AHODI
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